Un chantier pharaonique. La future capitale égyptienne abrite le plus haut gratte-ciel d’Afrique, du «nouveau Caire», immense projet de construction lancé depuis trois ans. A moins d’une cinquantaine de kilomètres de la vieille ville, le projet est financé par la Chine - très présente en Égypte - à hauteur de 3 milliards de dollars. Le gratte-ciel égyptien détrônera le Carlton Centre (223 mètres), en Afrique du Sud, qui détient le titre de plus grande tour du continent depuis 1973.
Autoroutes, immeubles, stades, chemins de fer, stades, complexes de logements sur plusieurs hectares, et parfois même des villes entières… construits par les Chinois transforment complètement le paysage en Afrique. Pourquoi? Parce que les Chinois s’y sont durablement installés, et sont bien décidés à urbaniser… ! Désormais, le paysage africain est parsemé de sites de construction où l’on voit s’afficher les logos des entreprises chinoises.
Tout cela va très vite. Et non seulement les Chinois amènent la main d’œuvre nécessaire pour transformer les villes africaines en voie d’urbanisation, mais ils importent également leur propre culture de l’urbanisation. Au Caire, en Egypte, vingt gratte-ciel, dont le plus haut d’Afrique, sont construits par une entreprise chinoise à une quarantaine de kilomètres du Caire. Le “South China Morning Post” a récemment présenté le chantier avec des images de la télévision d’État chinoise, le 20 juillet dernier.
China State Construction Engineering Corporation, chargé des travaux, est ainsi en passe d’achever l’Iconic Tower, qui, avec ses 78 étages et ses 394 mètres, deviendra le gratte-ciel le plus haut d’Afrique. “Dix-neuf autres gratte-ciel compléteront le quartier d’affaires de cette nouvelle ville”, explique le journal de Hong Kong dans sa vidéo.
Une ligne de chemin de fer reliera la nouvelle capitale administrative et Le Caire, éloignées d’une quarantaine de kilomètres. Lorsqu’elle sera achevée, pour un coût estimé entre 25 et 50 milliards de dollars, elle sera censée abriter 6,5 millions d’habitants, ce qui devrait désengorger Le Caire, qui, avec ses 22 millions d’habitants, “est la ville qui croît le plus vite sur terre”, selon le South China Morning Post.
“Mais le projet n’est pas sans controverse”, souligne le journal. Une des raisons qui le motive serait de mettre le gouvernement à l’abri des manifestations. Et le président Sissi est aussi “accusé d’avoir privilégié ce projet plutôt que les programmes de lutte contre la pauvreté”. Enfin, explique le South China Morning Post, certains craignent que la nouvelle capitale ne renforce un peu plus la déjà toute-puissante armée. Une armée qui “possède 51 % de l’entreprise qui supervise le projet”.
Autoroutes, immeubles, stades, chemins de fer, stades, complexes de logements sur plusieurs hectares, et parfois même des villes entières… construits par les Chinois transforment complètement le paysage en Afrique. Pourquoi? Parce que les Chinois s’y sont durablement installés, et sont bien décidés à urbaniser… ! Désormais, le paysage africain est parsemé de sites de construction où l’on voit s’afficher les logos des entreprises chinoises.
Tout cela va très vite. Et non seulement les Chinois amènent la main d’œuvre nécessaire pour transformer les villes africaines en voie d’urbanisation, mais ils importent également leur propre culture de l’urbanisation. Au Caire, en Egypte, vingt gratte-ciel, dont le plus haut d’Afrique, sont construits par une entreprise chinoise à une quarantaine de kilomètres du Caire. Le “South China Morning Post” a récemment présenté le chantier avec des images de la télévision d’État chinoise, le 20 juillet dernier.
China State Construction Engineering Corporation, chargé des travaux, est ainsi en passe d’achever l’Iconic Tower, qui, avec ses 78 étages et ses 394 mètres, deviendra le gratte-ciel le plus haut d’Afrique. “Dix-neuf autres gratte-ciel compléteront le quartier d’affaires de cette nouvelle ville”, explique le journal de Hong Kong dans sa vidéo.
Une ligne de chemin de fer reliera la nouvelle capitale administrative et Le Caire, éloignées d’une quarantaine de kilomètres. Lorsqu’elle sera achevée, pour un coût estimé entre 25 et 50 milliards de dollars, elle sera censée abriter 6,5 millions d’habitants, ce qui devrait désengorger Le Caire, qui, avec ses 22 millions d’habitants, “est la ville qui croît le plus vite sur terre”, selon le South China Morning Post.
“Mais le projet n’est pas sans controverse”, souligne le journal. Une des raisons qui le motive serait de mettre le gouvernement à l’abri des manifestations. Et le président Sissi est aussi “accusé d’avoir privilégié ce projet plutôt que les programmes de lutte contre la pauvreté”. Enfin, explique le South China Morning Post, certains craignent que la nouvelle capitale ne renforce un peu plus la déjà toute-puissante armée. Une armée qui “possède 51 % de l’entreprise qui supervise le projet”.