Menu

Justice

L'ESC et le commissaire électoral résistent à Bhadain


Rédigé par E. Moris le Lundi 27 Janvier 2020

Le leader du Reform Party, Roshi Bhadain, a fait une demande de revue judiciaire, contestant les résultats des dernières élections générales.



Il fallait s'y attendre.  L'Electoral Supervisory Commission et le commissaire électoral ne sont pas d'accord avec l'action de Roshi Bhadain de réclamer une judicial review du scrutin de novembre 2019.

Ces deux organismes ont déposé leurs arguments pour protester contre la démarche du leader du Reform Party. C'était ce matin en cour suprême,  devant le chef juge Eddy Balancy. 

Roshi Badhain conteste les résultats des dernières législatives par voie de révision judiciaire.

Dans sa plainte, l’ex ministre de la Bonne gouvernance met en cause l’Electoral Supervisory Commission et le bureau de la commission électorale.

Roshi Bhadain révèle que la State Informatics Ltd, engagée par la commission électorale, et qui est chargée d’entrer le nombre de votes dans système informatique, a à sa tête, un membre du MSM, Pratabsing Bacorisen, nommé par le gouvernement de l’Alliance Lepep.

Roshi Bhadain a fait état des milliers de personnes qui n’ont pu voter et des erreurs ou manipulations dans le décompte des votes dans plusieurs circonscriptions. Il est revenu sur les promesses d’augmenter la pension de vieillesse et de rembourser les clients de Super Cash Back Gold, qu’il qualifie promesses électorales.

Selon Roshi Badhain, autre fait contestable, Shamila Sonah-Ori, qui était l’un des parrains de Pravind Jugnauth, n’habite pas la circonscription numéro 8.

Rappelons que les 12 pétitions électorales, déposées par les dix candidats battus et deux électeurs, ont été présentées le 13 janvier, devant le chef juge Eddy Balancy. Les pétitionnaires contestent les résultats des élections législatives de 2019 dans dix circonscriptions du pays. L’affaire a été renvoyée au 27 janvier. 

Lundi 27 Janvier 2020

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H