Pour lui, l’opposition est en train de faire « de la politique de bas étage, avec des critiques non-fondées » sur le sujet. Il a, par la suite, indique qu’il en a discuté avec Gunness Ramdewar, le président de la Law Reform Commission, qui lui a donné sa bénédiction.
Maneesh Gobin a expliqué que la Mauritius Law Society voulait avoir un de ses membres élus sur le board de la Law Reform Commission. Chaque année, a-t-il indiqué, c’est un représentant non-élu qui est nommé au sein de l’instance en question, alors que la Mauritius Law Society tient des élections chaque année.
Il a aussi évoqué l’amendement de la Mauritius Bar Association visant à ce qu’il ne soit plus membre du Bar Council. Il a indiqué que c’est un « anachronisme » datant d’une époque où le poste d’Attorney General n’existait même pas. Il faut rappeler que la loi avait été votée en 1957. Le Bar Council, selon Maneesh Gobin, « doit être strictement composé de ses représentants élus ».
Notons que ce projet de loi a fait l’objet de nombre de critiques de la part de l’opposition. Ainsi, Reza Uteem s’est appesanti sur les amendements à l’Information and Communication Technologies Act. « Pourquoi ces amendements ? Sont-ils liés à la publication de photos de certaines personnalités sur les réseaux sociaux ? » Ce sont autant de questions qu’il a posées durant son intervention. L’avocat mauve soutient que ces amendements pourraient être anticonstitutionnels.
Adrien Duval (PMSD), de son côté, estime que ce projet de loi nous ramène « à la Corée du Nord ». Pour lui, le gouvernement essaie « de museler les citoyens et les empêcher d’exercer leurs droits ». Il estime aussi que ce texte cible ceux qui vont créer des faux profils sur les réseaux sociaux.
Quant à Shakeel Mohamed (PTr), il estime que le gouvernement « n’a plus aucun contrôle sur rien ». Il a déploré le fait que l’Attorney General n’a pas consulté le Bar Council avant de venir avec l’amendement à la Mauritius Bar Association Act.
Les ministres Anil Gayan et Soodesh Callychurn ont, pour leur part, justifié les amendements en question. Le premier a critiqué la presse en arguant que les commentaires négatifs générés par des articles publiés sur Internet peuvent nuire. Pour lui, il faut de la régulation.
Quant au second, il a mis l’accent sur les dangers que représentent les réseaux sociaux où « l’on humilie publiquement » les gens. Il a même été jusqu’à faire référence à un des participants du jeu télévisé Qui veut gagner des millions, qui, a-t-il souligné, a été la risée de tous parce qu’il n’a pu répondre à une question.
Le projet de loi a finalement été voté.
Lire également :
https://www.zinfos-moris.com/Quand-le-Bar-Council-tire-sans-sommation-sur-son-propre-vice-president-l-Attorney-General_a2269.html
Maneesh Gobin a expliqué que la Mauritius Law Society voulait avoir un de ses membres élus sur le board de la Law Reform Commission. Chaque année, a-t-il indiqué, c’est un représentant non-élu qui est nommé au sein de l’instance en question, alors que la Mauritius Law Society tient des élections chaque année.
Il a aussi évoqué l’amendement de la Mauritius Bar Association visant à ce qu’il ne soit plus membre du Bar Council. Il a indiqué que c’est un « anachronisme » datant d’une époque où le poste d’Attorney General n’existait même pas. Il faut rappeler que la loi avait été votée en 1957. Le Bar Council, selon Maneesh Gobin, « doit être strictement composé de ses représentants élus ».
Notons que ce projet de loi a fait l’objet de nombre de critiques de la part de l’opposition. Ainsi, Reza Uteem s’est appesanti sur les amendements à l’Information and Communication Technologies Act. « Pourquoi ces amendements ? Sont-ils liés à la publication de photos de certaines personnalités sur les réseaux sociaux ? » Ce sont autant de questions qu’il a posées durant son intervention. L’avocat mauve soutient que ces amendements pourraient être anticonstitutionnels.
Adrien Duval (PMSD), de son côté, estime que ce projet de loi nous ramène « à la Corée du Nord ». Pour lui, le gouvernement essaie « de museler les citoyens et les empêcher d’exercer leurs droits ». Il estime aussi que ce texte cible ceux qui vont créer des faux profils sur les réseaux sociaux.
Quant à Shakeel Mohamed (PTr), il estime que le gouvernement « n’a plus aucun contrôle sur rien ». Il a déploré le fait que l’Attorney General n’a pas consulté le Bar Council avant de venir avec l’amendement à la Mauritius Bar Association Act.
Les ministres Anil Gayan et Soodesh Callychurn ont, pour leur part, justifié les amendements en question. Le premier a critiqué la presse en arguant que les commentaires négatifs générés par des articles publiés sur Internet peuvent nuire. Pour lui, il faut de la régulation.
Quant au second, il a mis l’accent sur les dangers que représentent les réseaux sociaux où « l’on humilie publiquement » les gens. Il a même été jusqu’à faire référence à un des participants du jeu télévisé Qui veut gagner des millions, qui, a-t-il souligné, a été la risée de tous parce qu’il n’a pu répondre à une question.
Le projet de loi a finalement été voté.
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