[Kugan Parapen] Flash flood, crise climatique, hors de notre contrôle…

Voila quelques-uns des justificatifs avancés par Pravind Jugnauth et son équipe pour se dédouaner des inondations répétitives qui pullulent à travers le pays depuis plusieurs années. Doit-on comprendre que les inondations feront désormais partie intégrante de la vie des Mauriciens ? Le ministre des Infrastructures publiques a récemment fait part de son impuissance en affirmant que les drains installés à coup de milliards sont inefficaces contre les flash floods…

Ceux qui nous gouvernent ont l’obligation de trouver une solution pérenne en urgence. Car le risque d’inondations coute énormément au pays. Prenez par exemple la fermeture rocambolesque des établissements scolaires. A défaut de pouvoir assurer la sécurité des étudiants, le gouvernement préfère l’option facile – la fermeture. Au-delà de l’impact négatif sur l’éducation des enfants, il y a aussi un coup économique.

Car un enfant qui ne va pas à l’école veut souvent dire un parent qui s’absente pour s’occuper de sa progéniture. L’impact sur la productivité économique est important, surtout au vu de la fréquence à laquelle le ministère de l’éducation émet ses communiqués. Le manque à gagner économique pour l’économie mauricienne est colossal.

A la longue, on peut imaginer l’impact néfaste sur certains piliers économiques. Par exemple, il est totalement concevable que les touristes boudent les mois pluvieux que sont janvier et février si les inondations sont perçus comme une réalité mauricienne et non pas comme des catastrophes exceptionnelles. La crise climatique est réelle. Son impact économique aussi.