Le Parlement fermé depuis la mi-décembre pour ne rouvrir que fin mars, cela fait des semaines que le Premier ministre profite de chaque déplacement souvent dans sa circonscription au n°8 ou dans des invitations par des associo-culturelles, pour régler ses comptes.
D'emblée le Pravind Jugnauth a d'abord comme à son habitude fait ses louanges encouragée un peu plus tôt par la ministre Kalpana Koonjoo-Shah. Pravind Jugnauth est revenu sur la décision du DPP de libérer sous conditionnel l'activiste Bruneau Laurette. A en croire le Premier ministre «Mo apel sa ban decision la ban pli pir ki ban evil precedent.» Rappelons que lors d'un communiqué très controversé émis par le commissaire de police le terme «evil precedent» a aussi été utilisé dans l'affaire Laurette, créant un précédent envers l'indépendance du judiciaire.
Pravind Jugnauth se gardant de citer le DPP, a affirmé que dans sa lutte contre la drogue, «li malere kan nou pe fer otan, kan nou pe met nou lavi en danze, mo trouv sertin dimounes dan sertin insitision zott pran ban decision ki o kontrer pe ed sa ban trafikan la, kipe favoriz sa ban trafikan la. Et sa ban decision la mo pou dire li klerman mo apel sa ban decision la pli pir ki ban evil precedent».
Le Premier ministre précise que chacun doit prendre ses responsabilités. «Mwa, mo PM. Mo pou pran mo responsabilite et mo pou pran mo responsabilite dan mo ban propos aussi». Toutefois, il s'est bien gardé de nommer le Directeur des poursuites publiques (DPP).
D'emblée le Pravind Jugnauth a d'abord comme à son habitude fait ses louanges encouragée un peu plus tôt par la ministre Kalpana Koonjoo-Shah. Pravind Jugnauth est revenu sur la décision du DPP de libérer sous conditionnel l'activiste Bruneau Laurette. A en croire le Premier ministre «Mo apel sa ban decision la ban pli pir ki ban evil precedent.» Rappelons que lors d'un communiqué très controversé émis par le commissaire de police le terme «evil precedent» a aussi été utilisé dans l'affaire Laurette, créant un précédent envers l'indépendance du judiciaire.
Pravind Jugnauth se gardant de citer le DPP, a affirmé que dans sa lutte contre la drogue, «li malere kan nou pe fer otan, kan nou pe met nou lavi en danze, mo trouv sertin dimounes dan sertin insitision zott pran ban decision ki o kontrer pe ed sa ban trafikan la, kipe favoriz sa ban trafikan la. Et sa ban decision la mo pou dire li klerman mo apel sa ban decision la pli pir ki ban evil precedent».
Le Premier ministre précise que chacun doit prendre ses responsabilités. «Mwa, mo PM. Mo pou pran mo responsabilite et mo pou pran mo responsabilite dan mo ban propos aussi». Toutefois, il s'est bien gardé de nommer le Directeur des poursuites publiques (DPP).
On se rappelle qu’un ancien commissaire de police avait envoyé des hommes aller procéder à l’arrestation d’un DPP, en l’occurrence Satyajit Boolell. Ce n’était pas si longtemps. En 2015 seulement ! Là, c’est la première fois qu’un commissaire de police et un Premier ministre critiquent ouvertement une décision d’une cour de district et la prérogative du bureau du DPP. Dans cette optique, c’est sans précédent.
Autant Dip et Jugnauth ont peut-être raison de ne pas apprécier la décision du DPP mais en exposant leur désaccord en public, n’accordent-t-il pas foi à Sun Tv News qui avait fait de viles attaques contre le judiciaire et le DPP ? En répétant les propos qu’il a dits ce dimanche, Pravind Jugnauth n’a-t-il pas donné crédibilité à Sun Tv News ?
Autant Dip et Jugnauth ont peut-être raison de ne pas apprécier la décision du DPP mais en exposant leur désaccord en public, n’accordent-t-il pas foi à Sun Tv News qui avait fait de viles attaques contre le judiciaire et le DPP ? En répétant les propos qu’il a dits ce dimanche, Pravind Jugnauth n’a-t-il pas donné crédibilité à Sun Tv News ?