L'incident autour de l’Iftaar à l’Assemblée nationale dans la soirée de mardi semble connaître un nouveau rebondissement.
Les députés Eshan Juman et Shakeel Mohamed avaient fait part de leur désolation concernant une requête pour une pause afin de rompre le jeûne en cette période de ramadan. Une demande écrite et refusée par le Speaker. S'en est suivi une réaction de l'assemblée nationale, mercredi, par le biais d'un communiqué.
Dans la même journée, soit hier, les ministres Fazila Jeewa-Daureeawoo et Anwar Husnoo et le député Salim Abbas Mamode étaient face à la presse pour défendre au-delà du gouvernement, le Speaker de l'assemblée. Les trois sont unanimes, il n'a jamais eu besoin de permission pour rompre le jeûne. Les dispositions nécessaires ont été prises pour le Iftaar.
Sauf qu'hier, Shakeel Mohamed et Eshan Juman ont maintenu leur indignation en affirmant " Ni Anwar Husnoo, ni Salim Abbas Mamode, ou même Fazila Jeewa Dooreawoo n’étaient présents pour confirmer que des provisions avaient été faites pour l’Iftaar".
Ce que confirme Patrice Armance, député du PMSD et Whip de l'opposition dans un communiqué sur sa page Facebook :
"Incident malheureux au Parlement, le mardi 4 avril:
Je confirme qu'il y a bel et bien eu une requête de la part de mes amis et collègues de foi islamique, pour un temps d'arrêt afin de rompre le jeûne. Parallèment il y eu la demande du député Osman Mahomed , pour que le Ministre Hurdoyal intervienne au moment qui lui était alloué ,afin qu'il puisse accomplir l'Iftaar, et de ce pas retourner au sein de l'hémicycle pour pouvoir intervenir sur le Supplementary Appropriation Bill. Requête qui a été accordée par le Speaker Phokeer, avisé par la Chief Whip Navina Ramyead.
En revanche, grande fut ma surprise de constater que la requête pour la pause-Iftaar n'ait pas été considérée par le Speaker Phokeer. Les députés musulmans conçernés ont dû ainsi quitter l'hémicycle à tour de rôle pour rompre le jeûne.
Je suis alors sorti de l'hémicycle pour rejoindre mes collègues, c'est alors que j'ai été témoin qu'ils ont été contraints d'accomplir l'Iftaar dans les coulisses de l'Assemblée Nationale, avec de l'eau et du café. Et, comme l'a précisé le député Shakeel Mohamed, des policiers leur ont offert quelques gâteaux.
En voyant une telle situation, j'ai interpellé la Chief Whip, Navina Ramyead. Celle-ci devait déclarer qu'elle n'était pas responsable de procurer de la nourriture aux députés. Par ailleurs, accompagné de mes amis et collègues S Mohamed et Ameer Meeah, nous nous sommes dirigés vers le bureau de la clerk de l'Assemblée Nationale pour la mettre au courant de la situation. Nous sommes par la suite retournés au sein de l'hémicycle pour nos interventions respectives sur le Supplementary Appropriation Bill.
À noter également, qu'aucune provision n'a été faite pour le dîner des membres du personnel de l'Assemblée Nationale, et des policiers présents. Il y va de même pour les parlementaires. Alors que la séance a terminé à 23 heures. Je vous ai relaté les faits comme ils se sont produits. Je me suis senti attristé d'avoir été témoin d'un tel manque de considération, notamment concernant la requête de nos députés. Je voudrais leur faire part de notre soutien et solidarité, pour ce triste incident qui n'aurait jamais dû avoir eu lieu, dans ce qui est considéré comme le temple de la démocratie. Que cela ne se reproduise jamais, c'est notre souhait le plus sincère."
Les députés Eshan Juman et Shakeel Mohamed avaient fait part de leur désolation concernant une requête pour une pause afin de rompre le jeûne en cette période de ramadan. Une demande écrite et refusée par le Speaker. S'en est suivi une réaction de l'assemblée nationale, mercredi, par le biais d'un communiqué.
Dans la même journée, soit hier, les ministres Fazila Jeewa-Daureeawoo et Anwar Husnoo et le député Salim Abbas Mamode étaient face à la presse pour défendre au-delà du gouvernement, le Speaker de l'assemblée. Les trois sont unanimes, il n'a jamais eu besoin de permission pour rompre le jeûne. Les dispositions nécessaires ont été prises pour le Iftaar.
Sauf qu'hier, Shakeel Mohamed et Eshan Juman ont maintenu leur indignation en affirmant " Ni Anwar Husnoo, ni Salim Abbas Mamode, ou même Fazila Jeewa Dooreawoo n’étaient présents pour confirmer que des provisions avaient été faites pour l’Iftaar".
Ce que confirme Patrice Armance, député du PMSD et Whip de l'opposition dans un communiqué sur sa page Facebook :
"Incident malheureux au Parlement, le mardi 4 avril:
Je confirme qu'il y a bel et bien eu une requête de la part de mes amis et collègues de foi islamique, pour un temps d'arrêt afin de rompre le jeûne. Parallèment il y eu la demande du député Osman Mahomed , pour que le Ministre Hurdoyal intervienne au moment qui lui était alloué ,afin qu'il puisse accomplir l'Iftaar, et de ce pas retourner au sein de l'hémicycle pour pouvoir intervenir sur le Supplementary Appropriation Bill. Requête qui a été accordée par le Speaker Phokeer, avisé par la Chief Whip Navina Ramyead.
En revanche, grande fut ma surprise de constater que la requête pour la pause-Iftaar n'ait pas été considérée par le Speaker Phokeer. Les députés musulmans conçernés ont dû ainsi quitter l'hémicycle à tour de rôle pour rompre le jeûne.
Je suis alors sorti de l'hémicycle pour rejoindre mes collègues, c'est alors que j'ai été témoin qu'ils ont été contraints d'accomplir l'Iftaar dans les coulisses de l'Assemblée Nationale, avec de l'eau et du café. Et, comme l'a précisé le député Shakeel Mohamed, des policiers leur ont offert quelques gâteaux.
En voyant une telle situation, j'ai interpellé la Chief Whip, Navina Ramyead. Celle-ci devait déclarer qu'elle n'était pas responsable de procurer de la nourriture aux députés. Par ailleurs, accompagné de mes amis et collègues S Mohamed et Ameer Meeah, nous nous sommes dirigés vers le bureau de la clerk de l'Assemblée Nationale pour la mettre au courant de la situation. Nous sommes par la suite retournés au sein de l'hémicycle pour nos interventions respectives sur le Supplementary Appropriation Bill.
À noter également, qu'aucune provision n'a été faite pour le dîner des membres du personnel de l'Assemblée Nationale, et des policiers présents. Il y va de même pour les parlementaires. Alors que la séance a terminé à 23 heures. Je vous ai relaté les faits comme ils se sont produits. Je me suis senti attristé d'avoir été témoin d'un tel manque de considération, notamment concernant la requête de nos députés. Je voudrais leur faire part de notre soutien et solidarité, pour ce triste incident qui n'aurait jamais dû avoir eu lieu, dans ce qui est considéré comme le temple de la démocratie. Que cela ne se reproduise jamais, c'est notre souhait le plus sincère."
