Les étudiants étrangers (hors Union européenne), qui pouvaient jusqu’à présent venir faire leurs études en France au même tarif que les Français, vont dès la rentrée prochaine payer beaucoup plus cher.
À partir de septembre 2019, le gouvernement français prévoit d’augmenter les tarifs pour les étudiants étrangers souhaitant s’inscrire dans ses universités. Pas moins de 100 000 étudiants étrangers dont des Mauriciens sont concernés par cette mesure.
Alors qu’une licence coûte aujourd’hui 170 euros par an soit Rs 6 800, un master 243 euros et un doctorat 380 euros, ils paieront respectivement 2 770 euros soit Rs 110 800 pour la première et 3 770 euros soit Rs 150 800 pour les deux autres, ce qui représente environ un tiers du coût réel de ces formations.
L’annonce a été faite par le premier ministre, Edouard Philippe, le 19 novembre dernier lors des Rencontres universitaires de la francophonie. Il y a dévoilé sa « stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux » sous la bannière Choose France (Choisissez la France).
Avec un objectif ambitieux : attirer 500 000 étudiants internationaux à l’horizon 2027, quand le pays en compte actuellement 324 000.
Pour attirer plus, il faut mieux accueillir et, pour cela, le gouvernement français a décidé de l’augmentation des droits d’inscription des étudiants internationaux extracommunautaires (hors UE et en dehors des accords de partenariats entre établissements).
324 000 étudiants internationaux en France
Près de la moitié des étudiants en mobilité viennent d’Afrique, 19 % de l’Union européenne, 16 % de l’Asie-Océanie, 9 % d’Amérique, 4 % du Moyen-Orient, d’après les données de Campus France.
Plus de 70 % suivent une formation dans les universités, les autres se partageant entre écoles de commerce et d’ingénieurs.
Dix-sept universités ont annoncé leur refus d’augmenter les frais d’inscription pour les étrangers prévue dans le plan «Bienvenue en France».
La forte hausse annoncée à l’automne par le gouvernement a fait réagir officiellement pour l’instant les universités Clermont-Auvergne, Aix-Marseille, Toulouse Jean-Jaurès, Lyon-II, Nanterre, Rennes-II, Angers, Le Mans, Tours, Rennes-I, Caen, Rouen-Normandie, Strasbourg, Lorraine, Grenoble, Paris-Sud et l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
La ministre de l’Enseignement Supérieur, Frédérique Vidal, ne semble pas disposée à revoir ce fameux quota lors d'une audience au Sénat, le mercredi 16 janvier.
Lire sur le même sujet : UNIVERSITÉS : LE DROIT D’INSCRIPTION DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS VA AUGMENTER EN FRANCE
À partir de septembre 2019, le gouvernement français prévoit d’augmenter les tarifs pour les étudiants étrangers souhaitant s’inscrire dans ses universités. Pas moins de 100 000 étudiants étrangers dont des Mauriciens sont concernés par cette mesure.
Alors qu’une licence coûte aujourd’hui 170 euros par an soit Rs 6 800, un master 243 euros et un doctorat 380 euros, ils paieront respectivement 2 770 euros soit Rs 110 800 pour la première et 3 770 euros soit Rs 150 800 pour les deux autres, ce qui représente environ un tiers du coût réel de ces formations.
L’annonce a été faite par le premier ministre, Edouard Philippe, le 19 novembre dernier lors des Rencontres universitaires de la francophonie. Il y a dévoilé sa « stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux » sous la bannière Choose France (Choisissez la France).
Avec un objectif ambitieux : attirer 500 000 étudiants internationaux à l’horizon 2027, quand le pays en compte actuellement 324 000.
Pour attirer plus, il faut mieux accueillir et, pour cela, le gouvernement français a décidé de l’augmentation des droits d’inscription des étudiants internationaux extracommunautaires (hors UE et en dehors des accords de partenariats entre établissements).
324 000 étudiants internationaux en France
Près de la moitié des étudiants en mobilité viennent d’Afrique, 19 % de l’Union européenne, 16 % de l’Asie-Océanie, 9 % d’Amérique, 4 % du Moyen-Orient, d’après les données de Campus France.
Plus de 70 % suivent une formation dans les universités, les autres se partageant entre écoles de commerce et d’ingénieurs.
Dix-sept universités ont annoncé leur refus d’augmenter les frais d’inscription pour les étrangers prévue dans le plan «Bienvenue en France».
La forte hausse annoncée à l’automne par le gouvernement a fait réagir officiellement pour l’instant les universités Clermont-Auvergne, Aix-Marseille, Toulouse Jean-Jaurès, Lyon-II, Nanterre, Rennes-II, Angers, Le Mans, Tours, Rennes-I, Caen, Rouen-Normandie, Strasbourg, Lorraine, Grenoble, Paris-Sud et l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
La ministre de l’Enseignement Supérieur, Frédérique Vidal, ne semble pas disposée à revoir ce fameux quota lors d'une audience au Sénat, le mercredi 16 janvier.
Elle insiste sur «le devoir d’obéissance et le devoir de loyauté» de «tout fonctionnaire» vis-à-vis de son ministère de tutelle. Vidal a déjà prévenu il y a quelques jours que la hausse des frais d’inscription n’avait pas «pas vocation à être remise en cause dans son principe comme dans son calendrier».
«Les universités sont des établissements publics, opérateurs de l’État et qu’effectivement, en tant qu’opérateurs de l’État et fonctionnaires d’État, il est évidemment très important qu’ils portent les politiques publiques décidées par l’État».
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