Le monde du football se retrouve désormais parmi les nombreux scandales qui secouent l'île Maurice.
Tout commence par une plainte pour voyeurisme à la police par la secrétaire administrative Mila Sinnasamy au sein de la Mauritius Football Association (MFA). Elle affirme qu'en allant aux toilettes réservées aux femmes, elle a remarqué un téléphone en mode enregistrement. Selon elle, il est clair que c’était pour filmer les personnes qui utilisaient les toilettes. Elle déplore toutefois dans une plainte à la police qu'aucune action n'a été prise depuis ce signalement.
Vient ensuite la démission du secrétaire général de l’association, Didier Pragassa, un ancien journaliste sportif pour problèmes de santé, suivie de deux membres du comité, Barlen Sengayen, du Chamarel SC, et Vinod Busviah, de Rivière du Rempart SC.
Depuis, selon l'enquête dirigé par Ed Aarons et Romain Molina pour le journal Anglais The Guardian, une femme de ménage qui travaille à la Mauritius Football Association a affirmé avoir trouvé un téléphone portable en mode enregistrement dans les toilettes, trois mois avant la plainte de Mila Sinnasamy. Bindou Kistnairain, la femme de ménage, révèle qu'elle ne l'avait pas signalé par crainte « d'être licenciée » et de « représailles ».
Un dossier sur les allégations de voyeurisme sera soumis au bureau du Directeur des poursuites pénales, la FIFA ayant déclaré suivre la situation.
Dans une lettre adressée au responsable des ressources humaines de la Fédération le 4 août et vue par le Guardian, Kistnairain a écrit : « Tout a commencé quand je suis allé aux toilettes (celle de gauche) pour ramasser une poubelle en plastique dans le panier bleu. J'ai vu le téléphone dans le panier. Au début, je l'ai pris et je me suis dit : "peut-être que quelqu'un a oublié son téléphone en faisant pipi" et je n'ai pas trouvé cela étrange. Kistnairain dit qu'elle a ensuite informé deux de ses collègues, dont Mylene Hosanee, de ce qu'elle avait vu avant de retourner au travail. « Quelques heures plus tard, j'ai voulu récupérer le téléphone pour demander qui l'avait laissé, [mais] il n'était plus là. Quand je suis sorti des toilettes, le secrétaire général était dans le couloir».
Selon la lettre de Kistnairain, Didier Pragassa a été vu dans les toilettes des femmes à plusieurs reprises, notamment la veille de la découverte du téléphone par Sinnasamy.
"Pendant toute la journée, il a continué à marcher dans le couloir en nous regardant et s'est assis dans le salon et non près du distributeur d'eau pour voir qui entre et sort des toilettes", a écrit Kistnairain. Un autre cadre supérieur du MFA s'est également plaint dans une lettre adressée au service des ressources humaines d'avoir vu Pragassa entrer dans les toilettes deux semaines plus tôt. Interrogée sur ce qu'il faisait là-bas, elle a affirmé qu'il lui avait dit qu'il était « perdu ».
Mylène Hosanee, la collègue de Kistnairain, a déclaré qu'elle était allée aux toilettes le 30 juillet et qu'elle soupçonnait Pragassa de se cacher dans l'une des cabines. "Je tremblais de peur et j'ai couru dans le couloir pour dire à ma collègue qu'il y avait quelqu'un d'autre dans les toilettes des dames", a-t-elle écrit.
C'est à ce moment-là que Sinnasamy a découvert le téléphone portable, ayant également affirmé avoir vu Pragassa dans les toilettes des femmes la veille. « Je lui ai demandé : « Didier, pourquoi es-tu dans les toilettes des femmes ?»
Rappelons que depuis plusieurs mois, l'île Maurice est ébranlée par un scandale de pornographie sur Telegram, après la mise à jour de plusieurs groupes partageant des photos dénudées de jeunes filles et femmes mauriciennes. L’affaire suscite un grand émoi à l'ère des #MeToo.
Des jeunes filles mauriciennes se livrant à de la e-prostitution, moyennant une certaine somme d’argent, proposent des photos dénudées, des vidéos pornographiques et même du sex chat. Sauf que des clients pervers ont décidé de stocker ces photos et autres vidéos, qu’ils s’échangent sur Telegram.
Tout commence par une plainte pour voyeurisme à la police par la secrétaire administrative Mila Sinnasamy au sein de la Mauritius Football Association (MFA). Elle affirme qu'en allant aux toilettes réservées aux femmes, elle a remarqué un téléphone en mode enregistrement. Selon elle, il est clair que c’était pour filmer les personnes qui utilisaient les toilettes. Elle déplore toutefois dans une plainte à la police qu'aucune action n'a été prise depuis ce signalement.
Vient ensuite la démission du secrétaire général de l’association, Didier Pragassa, un ancien journaliste sportif pour problèmes de santé, suivie de deux membres du comité, Barlen Sengayen, du Chamarel SC, et Vinod Busviah, de Rivière du Rempart SC.
Depuis, selon l'enquête dirigé par Ed Aarons et Romain Molina pour le journal Anglais The Guardian, une femme de ménage qui travaille à la Mauritius Football Association a affirmé avoir trouvé un téléphone portable en mode enregistrement dans les toilettes, trois mois avant la plainte de Mila Sinnasamy. Bindou Kistnairain, la femme de ménage, révèle qu'elle ne l'avait pas signalé par crainte « d'être licenciée » et de « représailles ».
Un dossier sur les allégations de voyeurisme sera soumis au bureau du Directeur des poursuites pénales, la FIFA ayant déclaré suivre la situation.
Dans une lettre adressée au responsable des ressources humaines de la Fédération le 4 août et vue par le Guardian, Kistnairain a écrit : « Tout a commencé quand je suis allé aux toilettes (celle de gauche) pour ramasser une poubelle en plastique dans le panier bleu. J'ai vu le téléphone dans le panier. Au début, je l'ai pris et je me suis dit : "peut-être que quelqu'un a oublié son téléphone en faisant pipi" et je n'ai pas trouvé cela étrange. Kistnairain dit qu'elle a ensuite informé deux de ses collègues, dont Mylene Hosanee, de ce qu'elle avait vu avant de retourner au travail. « Quelques heures plus tard, j'ai voulu récupérer le téléphone pour demander qui l'avait laissé, [mais] il n'était plus là. Quand je suis sorti des toilettes, le secrétaire général était dans le couloir».
Selon la lettre de Kistnairain, Didier Pragassa a été vu dans les toilettes des femmes à plusieurs reprises, notamment la veille de la découverte du téléphone par Sinnasamy.
"Pendant toute la journée, il a continué à marcher dans le couloir en nous regardant et s'est assis dans le salon et non près du distributeur d'eau pour voir qui entre et sort des toilettes", a écrit Kistnairain. Un autre cadre supérieur du MFA s'est également plaint dans une lettre adressée au service des ressources humaines d'avoir vu Pragassa entrer dans les toilettes deux semaines plus tôt. Interrogée sur ce qu'il faisait là-bas, elle a affirmé qu'il lui avait dit qu'il était « perdu ».
Mylène Hosanee, la collègue de Kistnairain, a déclaré qu'elle était allée aux toilettes le 30 juillet et qu'elle soupçonnait Pragassa de se cacher dans l'une des cabines. "Je tremblais de peur et j'ai couru dans le couloir pour dire à ma collègue qu'il y avait quelqu'un d'autre dans les toilettes des dames", a-t-elle écrit.
C'est à ce moment-là que Sinnasamy a découvert le téléphone portable, ayant également affirmé avoir vu Pragassa dans les toilettes des femmes la veille. « Je lui ai demandé : « Didier, pourquoi es-tu dans les toilettes des femmes ?»
Rappelons que depuis plusieurs mois, l'île Maurice est ébranlée par un scandale de pornographie sur Telegram, après la mise à jour de plusieurs groupes partageant des photos dénudées de jeunes filles et femmes mauriciennes. L’affaire suscite un grand émoi à l'ère des #MeToo.
Des jeunes filles mauriciennes se livrant à de la e-prostitution, moyennant une certaine somme d’argent, proposent des photos dénudées, des vidéos pornographiques et même du sex chat. Sauf que des clients pervers ont décidé de stocker ces photos et autres vidéos, qu’ils s’échangent sur Telegram.
