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Politique

[Dossier] Pravind Jugnauth, le champion des dommages et intérêts


Rédigé par E. Moris le Mercredi 31 Octobre 2018



26 décembre 2012 : Le scandale MIT 

Plainte contre Pravind Jugnauth, au nom de l’État, concernant un délit de sédition. On lui reproche d’avoir fait des allégations contre un enseignant du MITD et d’avoir qualifié le gouvernement de pédophile.

Pravind Jugnauth ne digère pas le fait d’avoir été arrêté dans le cadre de l’affaire Mauritius Institute of Training and Development (MITD). Il estime que ses droits constitutionnels à la liberté ont été bafoués par cette arrestation et cette détention illégale. Il avait donc décidé de se tourner vers la Cour suprême pour demander réparation en réclamant des dommages de l’ordre de Rs 100 millions conjointement à l’État et à l’assistant commissaire de police  Pregassen Vuddamalay.

Selon lui, son droit constitutionnel à la liberté « a été bafoué » et son arrestation « a été calculée de sorte de mettre un terme à (s)a carrière politique ». Pravind Jugnauth évoque aussi la « manière inhumaine » dont il a été arrêté, sa femme et ses filles ayant assisté à la scène.

Le procès en réclamation de Rs 100 millions intenté par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, à l’État et à l’assistant du commissaire de policesuite à son arrestation, le 26 décembre 2012, dans l’affaire de pédophilie alléguée au MITD, fait actuellement l’objet de négociations entre les parties. 

La Cour a été informée officiellement qu’une proposition a été faite au Premier ministre pour parvenir à un accord à l’amiable.

Le représentant du Parquet, qui n’a toujours pas reçu de réponse du plaignant, a réclamé un renvoi. L’affaire sera de nouveau appelée le 29 novembre.
 

[Dossier] Pravind Jugnauth, le champion des dommages et intérêts
Rupture de contrat dans l'affaire Sun Trust :  Rs 47 millions

Avant les élections de 1995, un contrat fut conclu au nom de l'Etat mauricien avec le Sun Trust portant sur la location de bureaux sur trois étages du Sun Trust Building pour un loyer mensuel de Rs 640 320, soit un loyer annuel de Rs 7 643 840.

Le gouvernement mauricien était dirigé par Sir Anerood Jugnauth ainsi que le Sun Trust. Les chèques étaient tirés par le gouvernement à l'ordre de Pravind Jugnauth. Les autres gérants du trust étaient des membres de la famille Jugnauth dont Lady Sarojini Jugnauth.

Après l'arrivée au pouvoir de l'alliance Parti travailliste-MMM en décembre 1995, le gouvernement avait le choix entre continuer à occuper un immeuble, jusqu'à l'expiration du bail en 2002 ou résilier le contrat. Le gouvernement Travailliste-MMM opta pour la résiliation du contrat. 

Résultat : Rs 40.2 millions pour rupture d'un contrat en "béton" dans les poches de Pravind Jugnauth mais où subsiste plusieurs interrogations et non pas des moindres sur le financement, l'acquisition de cet immeuble sur le marché de l'immobilier pour Rs 45 millions. 
 

[Dossier] Pravind Jugnauth, le champion des dommages et intérêts
Affaire Sobrinho : Le premier ministre poursuit Paul Bérenger et Reza Uteem en Cour Suprême pour diffamation. il réclamait Rs 10 millions pour diffamation à Paul Bérenger, Reza Uteem et une radio privée. Dans le but de "nettoye zot ".
«Je leur ai donné la chance de s’excuser. Mais ils n’ont rien voulu entendre. Mo pou netoy zot kouma bizin.»
Pravind Jugnauth avait poursuivi le leader du MMM et son adjoint pour avoir allégué que le gouvernement avait amendé des lois afin de permettre à l’homme d’affaires angolais d’obtenir ses licences d’opération.

[Dossier] Pravind Jugnauth, le champion des dommages et intérêts
Le Premier ministre Pravind Jugnauth réclame Rs 50 millions à Paul Bérenger et au journal Le Mauricien pour des propos diffamatoires à son encontre lors de plusieurs rassemblements politiques.

La plainte a été logée en Cour suprême le 15 octobre. Le leader du MSM affirme que les propos du chef des mauves sont « faux, malicieux, hautement diffamatoires et qui causent un préjudice énorme ».

Le 30 août dernier, le leader du MMM lors de la réunion du comité régional du MMM au no 4 (Port-Louis Nord/ Montagne-Longue), avait soutenu que le Mouvement socialiste militant (MSM) pratiquait ce qu’il appelait le « money politics », alléguant que le MSM « c’est corruption, abus, scandale… ».

Le même jour, au collège Renaissance, à Curepipe, lors d’un congrès, il avait fait des allégations accusant des membres du MSM de «corruption», d’«abus» et de profiter de l’argent du trafic de drogue et de paris illégaux sur les courses hippiques. 

Idem le 7 septembre, lors d’un congrès à La Tour Kœnig et rebelote le 23 septembre au congrès-anniversaire MMM. Paul Bérenger a également soutenu que de l’argent de provenance douteuse sera utilisé lors des élections.

Au groupe de presse en question, le Premier ministre reproche d’avoir diffusé ces propos dans ses publications et sur son site Internet.
 
L’affaire sera entendue le 15 novembre. Paul Bérenger et un représentant du journal Le Mauricien devront se présenter.

Mercredi 31 Octobre 2018

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