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[Dossier] Ile de la Réunion : Macron promet une réponse "intraitable" aux violences


Rédigé par E. Moris le Jeudi 22 Novembre 2018

L'armée de la Gendarmerie Nationale, force de police à statut militaire, va être mobilisée pour mettre un terme à la pire flambée de violence depuis près de trente ans sur l'île, qui se déroule en marge de la mobilisation.



Crédit photo : Zinfos974
Crédit photo : Zinfos974
Le président Emmanuel Macron a annoncé mercredi 21 novembre soir une réponse "intraitable" aux violences qui secouent depuis samedi dernier l'île de la Réunion en marge du mouvement des "gilets jaunes" contre la hausse du prix des carburants.

"Ce qui se passe depuis samedi à La Réunion est grave. Nous avons mis les moyens et allons continuer à les mettre: nos militaires seront mobilisés dès demain pour rétablir l'ordre public. Nous serons intraitables car on ne peut pas accepter les scènes que nous avons vues", a écrit le chef de l'État sur son compte Twitter.

Lire également :

https://www.zinfos-moris.com/Video-Emeutes-a-La-Reunion-Le-point-sur-la-journee-de-ce-mercredi-21-novembre_a2727.html

[Dossier] Ile de la Réunion : Macron promet une réponse "intraitable" aux violences
Le mouvement "des gilets jaunes" a continué à paralyser ce jeudi l'île de la Réunion où il s'accompagne, malgré l'instauration d'un couvre-feu nocturne, d'une flambée de "violence urbaines" comme elle n'en avait plus connue depuis près de trente ans.

Au cinquième jour du mouvement, les blocages routiers durant la journée succédaient aux violences commises la nuit par "des bandes de jeunes gens qui n'ont rien à voir avec le mouvement dit des ''gilets jaunes".

Créant ainsi encore plus la confusion et la colère du mouvement. Leur objectif c'est de profiter d'un mouvement social pour piller, pour saccager, pour détruire. 
 

Crédit photo : Pierre Marchal
Crédit photo : Pierre Marchal
Au total, depuis le début des violences, il y a eu 109 interpellations, 30 blessés parmi les forces de l'ordre, 16 policiers, 14 gendarmes, à peu près une cinquantaine de barrages, un millier de manifestants.

120 gendarmes et 107 policiers ont été déployés et un escadron de 80 gendarmes devait décoller mercredi soir de Paris "pour accroître encore" la sécurisation.
 

Le président de la Région Didier Robert
Le président de la Région Didier Robert
Toutes les tentatives pour désamorcer le mouvement se sont avérées jusqu'à présent vaines. Dernière en date, celle du président de région Didier Robert, qui a annoncé le gel de la hausse d'une taxe spécifique à La Réunion sur les carburants, sans dissuader pour l'heure les "gilets jaunes".

"C'est une situation de guérilla urbaine à laquelle les services des forces de l'ordre sont désormais confrontés au quotidien", s'est alarmé le président de la Région Didier Robert dans une lettre à Emmanuel Macron en lui demandant de prendre "toutes les mesures nécessaires pour la protection des personnes et des biens dans notre île".

[Dossier] Ile de la Réunion : Macron promet une réponse "intraitable" aux violences
Si un couvre-feu a été décrété mardi de 21h à 6h, pour 14 des 24 communes, jusqu'à vendredi matin au moins. La situation reste compliquée.

Les forces de l'ordre sont intervenues sur plusieurs zones chaudes : au Chaudron (Saint-Denis), au Port et à la Possession (ouest) et à Saint-Gilles (ouest) où des tentatives de pillage de commerces avaient lieu. Les manifestants ont lancé des galets et des cocktails Molotov contre les forces de l'ordre.
 
En journée, l'île tourne toujours au ralenti. Les stations-service commencent à souffrir des blocages: la plupart sont à court de gaz, certaines ont commencé à rationner l'essence et le gasoil. Les écoles et administrations locales sont restées fermées mercredi. L'aéroport international de Roland-Garros ferme à 16h engendrant une pagaille entre vols annulés et retardés.

Jeudi 22 Novembre 2018


1.Posté par maurice de lisle le 23/11/2018 12:00
les francais doivent respecter les urnes
il est elu legalement
contrairement a piti issi, elu par popa maneken-piss

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