Menu

Social

Des ex-employés de la Central Water Authority (CWA) ont entamé une grève de la faim depuis lundi matin


Rédigé par E. Moris le Mardi 10 Juillet 2018



Des ex-employés de la Central Water Authority (CWA) ont entamé une grève de la faim depuis lundi matin
Sept ex-employés de la Central Water Authority (CWA) ont entamé une grève de la faim depuis lundi matin.

Ils sont soutenus par le syndicaliste et Président de la Fédération des Travailleurs Unis (FTU), Atma Shanto qui n'en est pas à sa première grève de la faim. Mars 2014, cet acte de pression lui avait permis de trouver un accord avec le ministre du Travail de l'époque, Shakeel Mohammed.

Il y a une dizaine de jours, Atma Shanto a été arrêté puis libéré pour avoir tenu des propos jugés "diffamatoires" envers un membre de l'Emplyment Relations Tribunal.

Ces ex-employés font partie de 150 General Workers employés dont le contrat a pris fin le 31 mai dernier.

Avec le soutien de plusieurs fédérations syndicales, ( la Confédération des Travailleurs du Secteur Privé, le Mauritius Labour Congress, la Nationale Trade Union Confederation) les licenciés de la CWA réclament leur réintégration et ont déposé une lettre au Premier ministre, Pravind Jugnauth. 

Hanif Peerun, porte-parole du comité de soutien, dit avoir eu la garantie du chef du gouvernement qu'il abordera le dossier. 

Le Deputy Prime minister Ivan Collendavelloo avait indiqué qu’ils auraient la priorité dans le cadre de l’exercice d’embauche en cours à travers le ministère du Travail, où les contractuels devaient d’abord s’inscrire.

Cette option n’étant pas à la satisfaction des ex-employés, ils ont décidé de recourir à une grève de la faim.

Le Ministre du Travail affirme que son ministère fait tout son possible pour trouver une solution.

Le Conseil des syndicats a également référé le cas à des instances internationales comme le International Trade Union Confederation, l’International Labour Organisation ou encore le World Federation of Trade Unions.

Mardi 10 Juillet 2018

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H