
Exilé en France, Dawood Rawat n'hésite pas à parler de « complot » pour faire tomber le groupe BAI, impliquant des ministres du gouvernement 2014-2019 et des acteurs du secteur privé.
«Je suis toujours animé par la colère et j’ai un regret pour tous ceux qui avaient placé leur confiance en nous. »
Le gouverneur de la Banque de Maurice avait, à l'époque (Ramesh Basant Roi), précisé dans une interview que deux semaines après sa nomination, le 'dossier BAI' avait été mis sur sa table. Ce qui a suivi, a-t-il dit, a été d'importants retraits en espèces de la Bramer Bank, avec un effet domino.
Dossier : Il y a 7 ans, les Jugnauth font exploser la BAI
« Et tout d'un coup, des entreprises privées ont arrêté tous les paiements à la banque, et ce pendant plusieurs mois, jusqu'à ce qu'elles suspendent sa licence. (...) Nous avions déjà pris des dispositions pour les 350 millions de roupies qu'ils avaient demandés. Pourtant, ils ont décidé de suspendre la licence.»
Rawat a aussi dénoncé l'ancien ministre des Finances Vishnu Lutchmeenaraidoo qui, invité sur une émission a déclaré à plusieurs reprises " je l'ai eu". Depuis, souligne avec ironie Shakeel Mohamed, avocat de la famille Rawat, Lutchmeenaraidoo, "se cache dans une caverne, une grotte, en pleine méditation contemplative". L'avocat a aussi retenu que Roshi Bhadhain, s'est défendu en argumentant que c'était une "décision collective du cabinet" de démanteler le groupe, selon les éléments apportés à sa connaissance.
« C’était de la vengeance pure contre moi et la BAI. Parski mo ti pe fatig bann dimoun dan sekter prive. »
Rappelons que certaines sociétés de la défunte BAI ont été nationalisées : Bramer Bank Maubank), BAI (NIC), tandis que d'autres ont été vendues à des concurrents : Apollo Bramwell Hospital ( Wellkin), Courts et Iframac - un concessionnaire automobile multimarque (Mercedes, Mitsubishi , Peugeot, Jeep, etc.) ont été divisés et partagés entre les concessionnaires automobiles locaux.
Ce qui fait dire à Dawood Rawat : "Vous avez juste besoin de voir qui en a profité." En détruisant 50 ans de sa carrière professionnelle sur des "mensonges", ce dernier réclame une commission d'enquête sur ce qui s'est réellement passé. Il a maintenu par ailleurs son procès de Rs 35 milliards de dommages contre l'État mauricien. Pour Dawood Rawat, justice sera rendue lorsque tous ceux qui ont perdu leur argent auront été remboursés.
«Je suis toujours animé par la colère et j’ai un regret pour tous ceux qui avaient placé leur confiance en nous. »
Le gouverneur de la Banque de Maurice avait, à l'époque (Ramesh Basant Roi), précisé dans une interview que deux semaines après sa nomination, le 'dossier BAI' avait été mis sur sa table. Ce qui a suivi, a-t-il dit, a été d'importants retraits en espèces de la Bramer Bank, avec un effet domino.
Dossier : Il y a 7 ans, les Jugnauth font exploser la BAI
« Et tout d'un coup, des entreprises privées ont arrêté tous les paiements à la banque, et ce pendant plusieurs mois, jusqu'à ce qu'elles suspendent sa licence. (...) Nous avions déjà pris des dispositions pour les 350 millions de roupies qu'ils avaient demandés. Pourtant, ils ont décidé de suspendre la licence.»
Rawat a aussi dénoncé l'ancien ministre des Finances Vishnu Lutchmeenaraidoo qui, invité sur une émission a déclaré à plusieurs reprises " je l'ai eu". Depuis, souligne avec ironie Shakeel Mohamed, avocat de la famille Rawat, Lutchmeenaraidoo, "se cache dans une caverne, une grotte, en pleine méditation contemplative". L'avocat a aussi retenu que Roshi Bhadhain, s'est défendu en argumentant que c'était une "décision collective du cabinet" de démanteler le groupe, selon les éléments apportés à sa connaissance.
« C’était de la vengeance pure contre moi et la BAI. Parski mo ti pe fatig bann dimoun dan sekter prive. »
Rappelons que certaines sociétés de la défunte BAI ont été nationalisées : Bramer Bank Maubank), BAI (NIC), tandis que d'autres ont été vendues à des concurrents : Apollo Bramwell Hospital ( Wellkin), Courts et Iframac - un concessionnaire automobile multimarque (Mercedes, Mitsubishi , Peugeot, Jeep, etc.) ont été divisés et partagés entre les concessionnaires automobiles locaux.
Ce qui fait dire à Dawood Rawat : "Vous avez juste besoin de voir qui en a profité." En détruisant 50 ans de sa carrière professionnelle sur des "mensonges", ce dernier réclame une commission d'enquête sur ce qui s'est réellement passé. Il a maintenu par ailleurs son procès de Rs 35 milliards de dommages contre l'État mauricien. Pour Dawood Rawat, justice sera rendue lorsque tous ceux qui ont perdu leur argent auront été remboursés.