La Bâtisseur ! Le Visionnaire ! C'est ainsi que le fils de Sir Aneerood Jugnauth projette comme image aux Mauriciens. Bien que ses innombrables sorties pour couper des rubans sont devenus la risée de tous.
Alors que les changements climatiques ont déjà des répercussions visibles sur l'île, la sécheresse, l'érosion et la montée des eaux dans les villages, Pravind Jugnauth s'obstine à bétonner tous les recoins de l'île, à brûler notre énergie dans le Metro express, et construire des carrefours, ponts aériens à coups de millions. Une incohérence totale pour une si petite île. Développer certes, mais encore faut-il appréhender l'avenir. La gestion de l'enfouissement des déchets et celle de la distribution d'eau 24/24 et 7/7 dans les foyers sont un échec.
Ils étaient tous contre le projet du Metro express ! Sir Anerood Jugnauth, Pravind Jugnauth qui avait écrit au Premier ministre indien, Narendra Modi, avant les législatives de 2014, pour faire caboter le projet, sans oublier Alan Ganoo. Et pourtant...Honteusement le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a réécrit l'histoire en Cour suprême. Si il y a bien une chose que les pétitions électorales ont mises en avant c'est la mémoire qui flanche du Premier ministre. Le 22 juillet dernier, interrogé sur le projet Metro Express dans le cadre de la pétition électorale, l'avocat de Suren Dayal, Me Robin Ramburn, Senior Counsel a obtenu une réponse du Premier ministre qui a laissé plus d'un pantois, tant suintait la mauvaise foi.
Pravind Jugnauth a déclaré qu’il « n’a jamais été contre le projet métro ». Il explique qu’il avait en octobre 2014, écrit au Premier ministre indien Narendra Modi pour attirer son attention sur le fait que le contrat « allait être attribué durant la campagne électorale de 2014 » et que c’était inapproprié. Le PM a expliqué que c’était mieux que le contrat soit attribué après l’installation du nouveau gouvernement, vu qu’il s’agissait d’un projet majeur.
Ce projet de tramway ou de métro léger est un sujet qui date, puisque l’ancien gouvernement dirigé par Navin Ramgoolam voulait introduire un tel système de transport en commun qui était une suite logique des projets routiers comme la Ring Road et la route Terre-Rouge-Verdun afin de dégorger la circulation, notamment dans la région portlouisienne.
Mais un tel projet n’était pas vu d’un bon oeil par la famille Jugnauth.
Lors d’une de ses premières interviews aux médias après sa démission comme président de la République pour conclure l’alliance Lepep, feu sir Anerood Jugnauth devait signifier catégoriquement son opposition au projet de métro à l’île Maurice, arguant que ce n’était pas une nécessité et que cela allait endetter davantage le pays. À un mois des législatives de décembre 2014, la regrettée Sushma Swaraj, alors ministre indienne des Affaires étrangères, était en visite officiellement dans l’île et devait confirmer l’octroi d’une enveloppe de Rs 19,5 milliards sous forme d’une ligne de crédit et de prêts préférentiels pour l’introduction du métro léger.
Alors que les changements climatiques ont déjà des répercussions visibles sur l'île, la sécheresse, l'érosion et la montée des eaux dans les villages, Pravind Jugnauth s'obstine à bétonner tous les recoins de l'île, à brûler notre énergie dans le Metro express, et construire des carrefours, ponts aériens à coups de millions. Une incohérence totale pour une si petite île. Développer certes, mais encore faut-il appréhender l'avenir. La gestion de l'enfouissement des déchets et celle de la distribution d'eau 24/24 et 7/7 dans les foyers sont un échec.
Ils étaient tous contre le projet du Metro express ! Sir Anerood Jugnauth, Pravind Jugnauth qui avait écrit au Premier ministre indien, Narendra Modi, avant les législatives de 2014, pour faire caboter le projet, sans oublier Alan Ganoo. Et pourtant...Honteusement le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a réécrit l'histoire en Cour suprême. Si il y a bien une chose que les pétitions électorales ont mises en avant c'est la mémoire qui flanche du Premier ministre. Le 22 juillet dernier, interrogé sur le projet Metro Express dans le cadre de la pétition électorale, l'avocat de Suren Dayal, Me Robin Ramburn, Senior Counsel a obtenu une réponse du Premier ministre qui a laissé plus d'un pantois, tant suintait la mauvaise foi.
Pravind Jugnauth a déclaré qu’il « n’a jamais été contre le projet métro ». Il explique qu’il avait en octobre 2014, écrit au Premier ministre indien Narendra Modi pour attirer son attention sur le fait que le contrat « allait être attribué durant la campagne électorale de 2014 » et que c’était inapproprié. Le PM a expliqué que c’était mieux que le contrat soit attribué après l’installation du nouveau gouvernement, vu qu’il s’agissait d’un projet majeur.
Ce projet de tramway ou de métro léger est un sujet qui date, puisque l’ancien gouvernement dirigé par Navin Ramgoolam voulait introduire un tel système de transport en commun qui était une suite logique des projets routiers comme la Ring Road et la route Terre-Rouge-Verdun afin de dégorger la circulation, notamment dans la région portlouisienne.
Mais un tel projet n’était pas vu d’un bon oeil par la famille Jugnauth.
Lors d’une de ses premières interviews aux médias après sa démission comme président de la République pour conclure l’alliance Lepep, feu sir Anerood Jugnauth devait signifier catégoriquement son opposition au projet de métro à l’île Maurice, arguant que ce n’était pas une nécessité et que cela allait endetter davantage le pays. À un mois des législatives de décembre 2014, la regrettée Sushma Swaraj, alors ministre indienne des Affaires étrangères, était en visite officiellement dans l’île et devait confirmer l’octroi d’une enveloppe de Rs 19,5 milliards sous forme d’une ligne de crédit et de prêts préférentiels pour l’introduction du métro léger.