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Justice

Corps découpé à Saint-Pierre : Soupçonnée de complicité de meurtre, la belle-fille obtient la liberté conditionnelle


Rédigé par E. Moris le Vendredi 3 Janvier 2020

Le 19 octobre, un homme a avoué avoir tué sa mère avec la complicité de son épouse âgée de 21 ans.



La victime Nazmah Rummun était âgée de 62 ans et habitante de Saint-Pierre.  Le suspect âgé de 32 ans aurait poignardé puis découpé sa mère.

Après le crime, il a mis le corps dans une valise, qu’il a par la suite jeté à la mer au Souffleur à Souillac dans le Sud de l'île. Le fils et son épouse ont été interpellés.

Ce dernier est passé aux aveux. Il a précisé s’être débarrassé du corps à Le Souffleur. S’il a tué sa mère, c’est parce qu’elle n’appréciait pas sa relation Nishita Juggarnath, 21 ans. Cette dernière est d’ailleurs accusée de complicité de meurtre.

Le couple était depuis en détention. Shakeel Rummun sous une accusation provisoire de meurtre et Nishita Jugurnath sous celle de complicité. 

Ce vendredi 3 janvier, la motion de Nisitha Jagarnath pour retrouver la liberté a été acceptée.

La liberté conditionnelle a été acceptée par le magistrat Navish Jheelan aujourd’hui en paiement d'une caution de Rs 450 000.

Elle  devra payer Rs 150 000 en cash, et 300 000 soit en cash, ou offrant comme garantie des titres de propriété. Elle devra également signer une reconnaissance de dette d’un million de roupies, et se rendre au poste de police le plus proche de sa localité trois fois par jour. Elle était défendue par Me Anoup Goodary.

La jeune femme résidera chez ses proches dans un village du Nord. Elle répond d'une accusation provisoire de «giving instruction to commit a crime». Son époux, qui lui reste en détention, avait avancé aux enquêteurs qu'elle a commandité le meurtre.

Dans sa déposition à la Criminal Investigation Division de Moka, la jeune femme a nié toute participation au meurtre. Mais paradoxalement dit avoir aidé à dissimuler le cadavre après le crime.

Vendredi 3 Janvier 2020

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