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Société

Contrat par la SBM à une firme légale: Quand les légistes bafouent la loi


Rédigé par E. Moris le Mardi 27 Octobre 2020



À qui faire confiance si même les employés du département légal se foutent de la loi ?

La Commission anticorruption enquête sur l’octroi d’un contrat par la SBM à une firme légale, dont les dirigeants et l’un des membres du département légal ont des liens. Il s’agit d’une sous-traitance. Le problème cependant, c’est le lien. Pire, lorsque la direction de la SBM a eu vent de l’affaire, elle n’a pas jugé utile d’en informer l’Icac. Et pour couronner le tout, alors que la commission avait déjà initié une enquête, la direction de la banque n’a pas voulu collaborer. Ce qui fait que le directeur général de l’Icac a utilisé ses pouvoirs, sous la section 50 de la loi sur la corruption, pour traîner le Chief Executive Officer de la SBM, Parvataneni Venkateswara Rao, jusqu’au siège de l’Icac.

‘Traîner’ est le terme approprié car, sous cette clause, le directeur général a des pouvoirs énormes. Ainsi, après avoir obtenu certains documents de Monsieur Rao, les enquêteurs de l’Icac s’intéressent désormais à trois cadres du département en question. Ils devront s’expliquer sur l’utilisé d’avoir recours à cette firme légale pour traiter certains dossiers.

Rappelons que cela concernant la rédaction de contrat pour des prêts. La question est simple. S’il y a un département légal au sein de la banque, pourquoi retenir les services à une firme légale ?

Mardi 27 Octobre 2020

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