« Mo pu cass lerein mafia ladrog ! », «mo pou met tou marsan ladrog deryer baro ! ». Pravind Jugnauth aura beau réitérer son engagement de combattre la drogue mais en laissant à l'air libre Jean-Hubert Celerine, alias Franklin soupçonné d'être à la tête d'un cartel et condamné à 7 ans de prison pour trafic de drogue à La Réunion, quelque chose ne tourne pas rond.
La police de Dip ou la milice de Lakwisinn toujours prompts à mettre en geôle les opposants du régime au pouvoir semblent sur ce coup là, faire profil bas. La question qui se pose : Pourquoi ? Et au profit de qui ? Il est vrai qu'il est plus urgent de gérer comme une affaire criminelle le rassemblement organisé par le Parti travailliste à Triolet. La police de Jugnauth ne réserve aucune surprise sur le sens des priorités.
A écouter Franklin, qui dit être un entrepreneur lorsqu'on lui demande d'où provient sa richesse. Il affirme qu’il est dans les affaires, soit qu’il est dans l’élevage, qu’il vend des voitures et qu’il est dans le commerce de la nourriture. Cette bonne âme charitable verserait aussi dans le sociale. Jean Hubert Célérine est pourtant connu des autorités mauriciennes mais aussi réunionnaises. Cet habitant de Rivière-Noire apparaît dans des dossiers de trafic de zamal avec le Réunionnais Laurent Mariaye, qui aurait admis avoir conduit cinq opérations d’exportation de zamal pour le compte de ce dernier. Franklin est également cité dans l’affaire d’héroïne importée de Madagascar pour Maurice et qui avait atterri à La Réunion, alias affaire Mike Brasse, ou Toto Connection pour les Réunionnais.
Trafic de zamal Réunion - Maurice : Entre 1 et 7 ans de prison pour les membres du réseau
Jean Hubert Celerine est recherché à La Réunion depuis 2021. Il aurait écopé sept ans de prison, à la suite d’un trafic de zamal entre La Réunion et Maurice en 2018. Près de 150 kilos avaient été saisis par les gendarmes, ainsi que de l’argent. Onze personnes sont mises en cause dans cette affaire, dont deux Mauriciens sous le coup d’un mandat d’arrêt.
Peut-on mettre à son compte le fait qu'il ne sache pas lire pour fanfaronner à qui veut l'entendre « je n’ai jamais été arrêté pour un délit lié à la drogue. J’ai eu des démêlés avec la police, mais pas pour trafic de drogue. Il y avait une affaire de blanchiment d’argent. La commission anticorruption et la MRA avaient enquêté et tout est clair. J’ai payé mes impôts.» Parce que selon l'extrait de l'ordonnance du Tribunal de St Denis (source Défimédia), qui se lit comme suit : "Celerine Jean Hubert dit Franklin, de s'être sur le département de la REUNION. courant 2017 et jusqu'au 30 avril 2018. de manière illicite. rendu complice par instigations et fourniture de moyens. du délit d'exportation de stupéfiants (zamal). en l'espèce notamment en donnant ses instructions et ordres d'exportation par voie de télécommunication et en transmettant sur le territoire national les fonds nécessaires aux acquisitions de produits."
Malgré cette information, cela n'a pas empêché Jean Hubert Célérine de poursuivre l'express pour diffamation en niant dans sa plainte être mêlé au trafic de drogue et avoir été condamné par un tribunal à l’île de la Réunion. Il réclame Rs 25 millions de dommages.
La police de Dip ou la milice de Lakwisinn toujours prompts à mettre en geôle les opposants du régime au pouvoir semblent sur ce coup là, faire profil bas. La question qui se pose : Pourquoi ? Et au profit de qui ? Il est vrai qu'il est plus urgent de gérer comme une affaire criminelle le rassemblement organisé par le Parti travailliste à Triolet. La police de Jugnauth ne réserve aucune surprise sur le sens des priorités.
A écouter Franklin, qui dit être un entrepreneur lorsqu'on lui demande d'où provient sa richesse. Il affirme qu’il est dans les affaires, soit qu’il est dans l’élevage, qu’il vend des voitures et qu’il est dans le commerce de la nourriture. Cette bonne âme charitable verserait aussi dans le sociale. Jean Hubert Célérine est pourtant connu des autorités mauriciennes mais aussi réunionnaises. Cet habitant de Rivière-Noire apparaît dans des dossiers de trafic de zamal avec le Réunionnais Laurent Mariaye, qui aurait admis avoir conduit cinq opérations d’exportation de zamal pour le compte de ce dernier. Franklin est également cité dans l’affaire d’héroïne importée de Madagascar pour Maurice et qui avait atterri à La Réunion, alias affaire Mike Brasse, ou Toto Connection pour les Réunionnais.
Trafic de zamal Réunion - Maurice : Entre 1 et 7 ans de prison pour les membres du réseau
Jean Hubert Celerine est recherché à La Réunion depuis 2021. Il aurait écopé sept ans de prison, à la suite d’un trafic de zamal entre La Réunion et Maurice en 2018. Près de 150 kilos avaient été saisis par les gendarmes, ainsi que de l’argent. Onze personnes sont mises en cause dans cette affaire, dont deux Mauriciens sous le coup d’un mandat d’arrêt.
Peut-on mettre à son compte le fait qu'il ne sache pas lire pour fanfaronner à qui veut l'entendre « je n’ai jamais été arrêté pour un délit lié à la drogue. J’ai eu des démêlés avec la police, mais pas pour trafic de drogue. Il y avait une affaire de blanchiment d’argent. La commission anticorruption et la MRA avaient enquêté et tout est clair. J’ai payé mes impôts.» Parce que selon l'extrait de l'ordonnance du Tribunal de St Denis (source Défimédia), qui se lit comme suit : "Celerine Jean Hubert dit Franklin, de s'être sur le département de la REUNION. courant 2017 et jusqu'au 30 avril 2018. de manière illicite. rendu complice par instigations et fourniture de moyens. du délit d'exportation de stupéfiants (zamal). en l'espèce notamment en donnant ses instructions et ordres d'exportation par voie de télécommunication et en transmettant sur le territoire national les fonds nécessaires aux acquisitions de produits."
Malgré cette information, cela n'a pas empêché Jean Hubert Célérine de poursuivre l'express pour diffamation en niant dans sa plainte être mêlé au trafic de drogue et avoir été condamné par un tribunal à l’île de la Réunion. Il réclame Rs 25 millions de dommages.