Menu

Politique

[Budget 2023-2024] Gobin y croit… à son ticket


Rédigé par E. Moris le Mardi 6 Juin 2023



Il a pris la parole sur le budget. « Ce n’est pas notre dernier budget. Nous avons encore un à présenter », a déclaré Maneesh Gobin. Évidemment, pas un mot sur le ranch à Grand Bassin, sur le bail ou alors la production de viande de cerf.

Maneesh Gobin a choisi de faire corps derrière son leader et le ministre des Finances. « Nous avons toujours œuvré et oeuvrerons en faveur de la population », a-t-il déclaré. Maneesh Gobin a même trouvé, tel Amel Bent, « une pholosophie derrière le Budget ». Répondant au leader de l’opposition, qui avait parlé de « budget mea culpa », Maneesh Gobin a déclaré qu’il n’y a rien à faire des ajustements du moment que c’est dans la bonne direction. 

Reza Uteem figurait aussi parmi les intervenants sur le budget hier. Pour lui, il s’agit d’un « budget dont les plus grands bénéficiaires seront les riches et les ultra riches ». C’est la dernière partie de son budget qui était la plus intéressante. Pour lui, l’actuel gouvernement ne dispose pas des solutions pour le pays. « C’est un budget de fin de règne, une tentative désespérée de leurrer un électorat désormais hostile à son égard », a déclaré Reza Uteem qui estime cependant que « la population n’est pas dupe ». Il a critiqué nombre de mesures annoncées par Renganaden Padayachy. Puis, revenant sur la réforme fiscale, il a déclaré que « les plus gros bénéficiaires sont sans conteste ceux qui ont un revenu imposable de plus de Rs 3 millions ». Le taux d’imposition dans leur cas passera de 25 % à 20 %.

Avant lui, le ministre Sunil Bholah est intervenu pour le compte du gouvernement. Il a déclaré que le ministre des Finances a présenté un budget qui va permettre à la population de vivre décemment et non pour marquer des points sur le plan politique. Pour lui, le ministre des Finances a voulu s’assurer du rétablissement du pouvoir d’achat des familles mauriciennes. 

Quant à Ritish Ramful, du PTr, il a accusé Renganaden Padayachy de « donner bien moins » que qu’il a pris des Mauriciens. Pour lui, le gouvernement veut simplement donner l’impression de jouer au père Noël. Il a affirmé qu’au lieu de s’intéresser à l’allocation de Rs 20 000 à tout jeune qui atteint sa majorité, il faut se dire que tout Mauricien se retrouve avec une dette de Rs 485 000 à la naissance. 
Rappelons que Joe Lesjongard, Stéphanie Anquetil et Kenne Dhunnoo ont aussi pris la parole.

Mardi 6 Juin 2023

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H