Le cinéma pré-budgétaire, qui agace tous les ministres des Finances, a pris fin. Tant mieux ! Les derniers à rencontrer le ministre des Finances sont des Jack… C’est-à-dire que ce n’est pas le dernier syndicaliste du coin. L’Association des banquiers mauriciens, les Associations mauriciennes des finances, l’Association des assureurs et la Chambre de commerce et d’industrie constituent le nec plus ultra. C’est aussi des gens avec lesquels Renganaden Padayachy peut s’entendre. Peur-être pas des copains comme cochons… mais presque.
Mais que faut-il attendre cette année, à part les sempiternelles lamentations des difficultés liées au Covid et à la guerre en Ukraine ? L'année dernière, Padayachy avait pondu que les mesures phares du Budget qui amèneront à la croissance ce sont les drains. L'homme se dit visionnaire mais ne voit pas plus loin que ses savates dodo ! Sachant qu'en plus ce projet est chapeauté par le ministre des Infrastructures publiques Bobby Hurreeram, l'Insignifiant personnalisé, il faudra encore beaucoup creuser pour trouver le lien de causalité entre la croissance du pays et l'aménagement de drains.
Cette année donc les enchères sont ouvertes. Le pseudo ministre qui s'est octroyé le titre ronflant de "Dr", Renganaden Padayachy devra présenter une feuille de route qui tient la route. Il faudra aussi et malheureusement faire avec son ton pédant et théâtrale durant plus de trois heures et ça c'est déjà une performance pour les nerfs fragiles.
L'ombre de Dev Manraj plane toutefois sur ce budget mais aussi sur la tête de Padayachy. La relance du tourisme avec les restrictions sanitaires fait couler beaucoup d'encre. En effet, l'île est toujours semi confinée. A se demander quel est l'imbécile qui va fuir l'été dans une Europe déconfinée avec ses terrasses de café ouvertes et ses festivals, pour faire 12 heures de vol et se retrouver à porter un masque en plein hiver austral, et cerise sur le gâteau, les pique-niques sur la plage lui sont interdites !
Rappelons que l'année dernière, il y a eu un projet de créer des vaccins au niveau local. Une idée farfelue sachant que le pays n'est toujours pas fichu de mettre en marche de simples respirateurs artificiels ou de faire des séquençages du virus. Comme le paradoxal ne tue pas, le ministre avait taxé les consommateurs avec l’augmentation de Rs 2 sur les produits pétroliers, pour cette fois-ci s'acheter des vaccins ! Concernant le crowfunding covid et les dons de centaines de millions de roupies des pays étrangers, chacun a tourné la tête ailleurs...
Cette année, à moins de creuser un trou à Angus Road pour y trouver du pétrole, Padayachy pourrait puiser dans le Consolidated Fund, un fonds où beaucoup de taxes finissent. Il pourrait aussi réallouer des fonds...Car Covid oblige, quelques projets de développement n'ont pas commencé. Il pourrait aussi avoir obtenu encore des lignes de crédit de l'Inde. D'où la nervosité de Pravind Jugnauth, qui sait qu'il est attendu au tournant, sil en a profité pour de nouveau "tale lamain" avec Modi, lors de son dernier séjour dans la Grande Péninsule.
Mais que faut-il attendre cette année, à part les sempiternelles lamentations des difficultés liées au Covid et à la guerre en Ukraine ? L'année dernière, Padayachy avait pondu que les mesures phares du Budget qui amèneront à la croissance ce sont les drains. L'homme se dit visionnaire mais ne voit pas plus loin que ses savates dodo ! Sachant qu'en plus ce projet est chapeauté par le ministre des Infrastructures publiques Bobby Hurreeram, l'Insignifiant personnalisé, il faudra encore beaucoup creuser pour trouver le lien de causalité entre la croissance du pays et l'aménagement de drains.
Cette année donc les enchères sont ouvertes. Le pseudo ministre qui s'est octroyé le titre ronflant de "Dr", Renganaden Padayachy devra présenter une feuille de route qui tient la route. Il faudra aussi et malheureusement faire avec son ton pédant et théâtrale durant plus de trois heures et ça c'est déjà une performance pour les nerfs fragiles.
L'ombre de Dev Manraj plane toutefois sur ce budget mais aussi sur la tête de Padayachy. La relance du tourisme avec les restrictions sanitaires fait couler beaucoup d'encre. En effet, l'île est toujours semi confinée. A se demander quel est l'imbécile qui va fuir l'été dans une Europe déconfinée avec ses terrasses de café ouvertes et ses festivals, pour faire 12 heures de vol et se retrouver à porter un masque en plein hiver austral, et cerise sur le gâteau, les pique-niques sur la plage lui sont interdites !
Rappelons que l'année dernière, il y a eu un projet de créer des vaccins au niveau local. Une idée farfelue sachant que le pays n'est toujours pas fichu de mettre en marche de simples respirateurs artificiels ou de faire des séquençages du virus. Comme le paradoxal ne tue pas, le ministre avait taxé les consommateurs avec l’augmentation de Rs 2 sur les produits pétroliers, pour cette fois-ci s'acheter des vaccins ! Concernant le crowfunding covid et les dons de centaines de millions de roupies des pays étrangers, chacun a tourné la tête ailleurs...
Cette année, à moins de creuser un trou à Angus Road pour y trouver du pétrole, Padayachy pourrait puiser dans le Consolidated Fund, un fonds où beaucoup de taxes finissent. Il pourrait aussi réallouer des fonds...Car Covid oblige, quelques projets de développement n'ont pas commencé. Il pourrait aussi avoir obtenu encore des lignes de crédit de l'Inde. D'où la nervosité de Pravind Jugnauth, qui sait qu'il est attendu au tournant, sil en a profité pour de nouveau "tale lamain" avec Modi, lors de son dernier séjour dans la Grande Péninsule.
