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Politique

Britam : Bérenger dénonce un rapport « rempli de faussetés et de spéculations »


Rédigé par E. Moris le Samedi 31 Juillet 2021



Le rapport de la commission d’enquête sur la vente des actions de Britam (Kenya) ne trouve pas grâce aux yeux de Paul Bérenger. « Ce document est rempli de faussetés, de spéculations et d’insinuations », a déclaré le leader du MMM en conférence de presse ce matin. 

Paul Bérenger a ajouté que qu’il n’entend pas justifier ni défendre tout ce qu’a pu faire Roshi Bhadain lorsqu’il était ministre au sein du gouvernement Lepep. Toutefois, sur le dossier Britam, il lui exprime sa totale solidarité. 

Paul Bérenger a rappelé que le MMM avait, dès le départ, contesté le choix du président et d’un de ses assesseurs. Pour lui, il s’agit d’une « fausse commission d’enquête » qui a pondu « un soi-disant rapport ». « Dès le départ, nous avions dit que c’était une commission totalement politisée », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que le rapport montre que le MMM avait raison. 

Paul Bérenger a ajouté que le contenu du rapport vise à faire accroire qu’une offre de Rs 4,3 milliards a été rejetée au profit d’une autre de Rs 2,3 milliards. « On veut insinuer, dans la tête de la population, qu’il y a eu magouille et détournement de Rs 1,9 milliard », a-t-il expliqué. 

Or, a-t-il déclaré, il y a deux points qu’il faut réfuter. « D’abord, il faut se demander qui a rejeté l’offre d’une compagnie d’assurances sud-africaine. Une lettre émanant du Cabinet Secretary kenyan, adressée au ministère des Finances, le prouve. Il félicite Maurice d’avoir écarté l’offre sud-africaine et affirme que désormais, il peut y avoir négociation, notamment sur le prix de vente. Donc, c’est le ministre des Finances d’alors, Vishnu Lutchmeenaraidoo, et le secrétaire financier Dev Manraj qui ont rejeté l’offre sud-africaine. Pas Roshi Bhadain », a-t-il ajoute. 

Paul Bérenger a aussi ironisé sur la déclaration de Pravind Jugnauth que l’affaire sera désormais confiée à la police pour enquête. « C’est la même police qu’on a vu à l’œuvre dans l’affaire Kistnen qui va enquêter », a-t-il ironisé. 

Nando Bodha, qui a aussi pris la parole, a déclaré qu’il est clair que la commission d’enquête avait « un agenda politique ». Pour lui, les conclusions démontrent la partialité de cette instance.

Samedi 31 Juillet 2021

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