Menu

Justice

Blanchiment d'argent : Une affaire complexe concernant le fils Dip


Rédigé par E. Moris le Mercredi 7 Juin 2023



C’est une des règles sacrosaintes de la justice. On ne peut juger une personne deux fois sous le même délit. C’est ce qu’a indiqué un des coaccusés dans l’affaire Chandraprakashsing Dip.

Le fils du patron de la police et quatre autres accusés sont poursuivis pour blanchiment de Rs 25 millions, suite au détournement de Rs 80 millions de la Bramer Banking Corporation. Le fils Dip est accusé de 225 chefs d’accusation. Mais la gestion de l’affaire risque de s’avérer complexe… pour le bureau du DPP.

Pour preuve, lundi, la représentante du DPP, Me Priscilla Veerabadren, a informé la cour que le dernier accusé, soit Saif Ullah Maulaboksh, sera de nouveau poursuivi sous une des charges de blanchiment d’argent. Cela, malgré le fait qu’il a déjà été condamné à s’acquitter d’une amende de Rs 50 000 sous la même charge dans le cadre d’un autre procès. L’accusé en question a alors fait remarquer qu’il a le jugement en main et qu’il a déjà été condamné.

La magistrate Darshini Gayan, qui préside le procès, lui a demandé d’en parler avec son avocat, Me Imtihaz Mamoojee, qui n’était pas présent en cour. Ce dernier devra prendre position le 26 juin lorsque l’affaire reprendra. Il y a fort à parier que cela fera l’objet d’une motion et de débats car Me Veerabadren a indiqué que l’accusation sera maintenue. Irfan Hausmuddy, un autre coaccusé, a indiqué à travers son avocate, Me Tawheen Choomka, qu’il fait déjà l’objet d’accusations similaires dans le cadre d’un autre procès.

L’avocate a déposé une motion pour la radiation des charges dans le cadre du procès en question. Me Priscilla Veerabadren a objecté. Elle a déclaré que l’autre procès sera rayé lors de la prochaine audience. Un autre coaccusé, Sheik Mohamed Khadafi Jany, avait demandé une assistance juridique. Il sera désormais défendu par Me Satyajit Bhundoo. L’affaire est inédite sous bien des aspects.

Mercredi 7 Juin 2023

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H