![[Billet d'humeur] Torture à l'île Maurice : « Ena pe pense nou ankor dan les années 1800 »](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/grande/65123208-46540822.jpg?v=1654437437 "[Billet d'humeur] Torture à l'île Maurice : « Ena pe pense nou ankor dan les années 1800 »")
![[Billet d'humeur] Torture à l'île Maurice : « Ena pe pense nou ankor dan les années 1800 »](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/default/65123208-46540822.jpg?v=1654437440 "[Billet d'humeur] Torture à l'île Maurice : « Ena pe pense nou ankor dan les années 1800 »")
Il y a une semaine, invité chez les Vaish, le Premier ministre avait fanfaronné devant son public. Pravind Jugnauth, le look à la Modi s'installant sur l'estrade, et se pensant sur une caisse savon, a fait ce qu'il sait mieux faire, de la propagande tout en faisant des accusations graves sur les opposants politiques. Il n'avait pas dérogé à la règle, à Plaines des Roches dans le cadre d'une cérémonie ‘Vaish Divas 2022’ organisée par le Vaish Common Front en collaboration avec Vrihat Vaishnav Sabha.
Si l'opposition est le parfait bouc émissaire, il n'y a toujours aucune remise en question concernant la gestion gouvernementale. C'est ainsi que Pravind Jugnauth avait vomi sa diatribe nauséabonde de propagande auprès d'une caste qui fait élire les hommes politiques, entre prestige, pouvoir et dévotion.
Pravind Jugnauth s'en est pris à ceux qui essaient de créer des divisions « pou essay diviz la kommunote hindou » fustigeant ceux qui parle de « Moditius» faisant référence au Premier ministre indien Narendra Modi. Evoquant la crise qui sévit dans les courses hippiques, Pravind Jugnauth a ciblé Jean-Michel Giraud, l'ancien président et administrateur du Mauritius Turf Club, en affirmant que ce dernier faisait « la pluie et le temps » et parlant de « Zot club sa », « Ena pe pense nou ankor dan les années 1800 ».
Mais voila, à force d'avoir des propos à relents communales envers les minorités, tout comme la politique du Bharatiya Janata Party (PBJ) de Modi en Inde, Pravind Jugnauth n'a pas pensé recevoir un missile Tomawak en pleine face avec la diffusion de policiers d'adonnant avec sadisme à des actes barbares d'un autre âge. Les observateurs politiques sont inquiets. Parce qu'à force d'allumer le feu communal par un pompier pyromane en chef, le pays s'enflammera.
Les flics sont sous la responsabilité en tant que Premier ministre et ministre de l’Intérieur ainsi que le commissaire de police. Mais pour l'heure, tout le monde se fait tout petit. Si au niveau des prisons, les choses sont plus ou moins connues , l'étendue de la torture policière semble avoir gangréné les CID des quatre coins de l'île. Le Shiva Coothen, les anciens CP Mario Nobin ou encore Khemraj Servansingh doivent répondre de ce bilan comme un aveu d'échec supplémentaire. Il ne suffit pas que l'un soit à la retraite et l'autre dans les couloirs comme conseiller au Pmo. Les Mauriciens ont soif de justice pour effacer ce traumatisme national. « Ena pe pense nou ankor dan les années 1800 »...Malheureusement cette petite phrase n'a jamais été aussi juste.
Si l'opposition est le parfait bouc émissaire, il n'y a toujours aucune remise en question concernant la gestion gouvernementale. C'est ainsi que Pravind Jugnauth avait vomi sa diatribe nauséabonde de propagande auprès d'une caste qui fait élire les hommes politiques, entre prestige, pouvoir et dévotion.
Pravind Jugnauth s'en est pris à ceux qui essaient de créer des divisions « pou essay diviz la kommunote hindou » fustigeant ceux qui parle de « Moditius» faisant référence au Premier ministre indien Narendra Modi. Evoquant la crise qui sévit dans les courses hippiques, Pravind Jugnauth a ciblé Jean-Michel Giraud, l'ancien président et administrateur du Mauritius Turf Club, en affirmant que ce dernier faisait « la pluie et le temps » et parlant de « Zot club sa », « Ena pe pense nou ankor dan les années 1800 ».
Mais voila, à force d'avoir des propos à relents communales envers les minorités, tout comme la politique du Bharatiya Janata Party (PBJ) de Modi en Inde, Pravind Jugnauth n'a pas pensé recevoir un missile Tomawak en pleine face avec la diffusion de policiers d'adonnant avec sadisme à des actes barbares d'un autre âge. Les observateurs politiques sont inquiets. Parce qu'à force d'allumer le feu communal par un pompier pyromane en chef, le pays s'enflammera.
Les flics sont sous la responsabilité en tant que Premier ministre et ministre de l’Intérieur ainsi que le commissaire de police. Mais pour l'heure, tout le monde se fait tout petit. Si au niveau des prisons, les choses sont plus ou moins connues , l'étendue de la torture policière semble avoir gangréné les CID des quatre coins de l'île. Le Shiva Coothen, les anciens CP Mario Nobin ou encore Khemraj Servansingh doivent répondre de ce bilan comme un aveu d'échec supplémentaire. Il ne suffit pas que l'un soit à la retraite et l'autre dans les couloirs comme conseiller au Pmo. Les Mauriciens ont soif de justice pour effacer ce traumatisme national. « Ena pe pense nou ankor dan les années 1800 »...Malheureusement cette petite phrase n'a jamais été aussi juste.
