En écoutant le discours à la nation du Président français Emmanuel Macron ce soir, qui évoque sa stratégie de lutte contre le Coronavirus, on a en tête la communication encore ratée un peu plus tôt de l'exécutif mauricien à travers le Part time Attorney general.
Alors qu'Emmanuel Macron serre la vis en fixant un nouveau cadre pour les mois à venir, en ajoutant que "Nous devons fournir collectivement un effort supplémentaire." Il l'annonce simplement sans balbutier, avec empathie, bienveillance et humilité reconnaissant ses fautes. Pas de place à l’improvisation ou aux approximations. Dans le même temps, il donne un calendrier clair de la vaccination et son engagement à revenir face aux Français pour faire le point.
En cette crise sanitaire planétaire, chaque chef d'Etat se présente à la Nation pour faire le point régulièrement avec les citoyens, vont sur le terrain à la rencontre du peuple, multiplie les discours envers les jeunes, tendent la main aux opposants politiques pour des débats constructifs...
Mais voilà, à Maurice, Pravind Jugnauth, le fils à papa, qui joue au Premier ministre, s'est fait porter pâle en se planquant à nouveau à Angus road. Il ne s'est pas s'adapter aux situations de crise. C'est un fait, une triste réalité. L'homme est plus volubile et à l'aise lorsqu'il est invité chez les religieux pour déverser sa bile sur les opposants politiques ou ceux qui ne font pas allégeance à son régime; plus prompt à déposer des motions contre trois députés de l'opposition lors de la dernière séance parlementaire afin de les bâillonner, plus rapide pour clore des dossiers d'intérêt public sur le gaspillage de l'argent des contribuables...
Nous avons attendu en vain qu'il se présente ce soir pour expliquer et rendre des comptes de la situation du pays, après les décès survenus en 48 heures dans le cadre de la Covid-19; les cas de négligence médicale après le troisième décès d'un patient dialysé, des hôpitaux fermés et le manque de personnel soignant car nombreux en quarantaine. Sans compter ces milliers de Mauriciens qui eux aussi se retrouvent dans une longue et contraignante quarantaine ou encore les Rodriguais bloqués à Maurice.
Le chef du gouvernement a encore une fois raté un rendez-vous avec l'histoire, alors que le pays se dirige pour presque deux mois de confinement, avec des mesures qui suscitent beaucoup d'inquiétude pour l'avenir. Au lieu de ça, il a envoyé son ministre un pied dans la justice, un autre dans un champs de patates, mal fagoté, qui s'est exprimé comme un bras cassé, en annonçant un confinement avec des phases de déconfinement, rendant ce discours des plus cocasses, où chacun s'est interrogé pour savoir ce qu'il a bien voulu dire.
Pravind Jugnauth, de son côté, nous en avons bien conscience qu'il ne pouvait faire pire que sa dernière prestation, comme tout mauvais élève, au lieu de montrer qu'il peut s'améliorer, préfère la paresse et se complaire dans un silence qui en dit long sur la débandade dans lequel le pays se trouve.
Alors qu'Emmanuel Macron serre la vis en fixant un nouveau cadre pour les mois à venir, en ajoutant que "Nous devons fournir collectivement un effort supplémentaire." Il l'annonce simplement sans balbutier, avec empathie, bienveillance et humilité reconnaissant ses fautes. Pas de place à l’improvisation ou aux approximations. Dans le même temps, il donne un calendrier clair de la vaccination et son engagement à revenir face aux Français pour faire le point.
En cette crise sanitaire planétaire, chaque chef d'Etat se présente à la Nation pour faire le point régulièrement avec les citoyens, vont sur le terrain à la rencontre du peuple, multiplie les discours envers les jeunes, tendent la main aux opposants politiques pour des débats constructifs...
Mais voilà, à Maurice, Pravind Jugnauth, le fils à papa, qui joue au Premier ministre, s'est fait porter pâle en se planquant à nouveau à Angus road. Il ne s'est pas s'adapter aux situations de crise. C'est un fait, une triste réalité. L'homme est plus volubile et à l'aise lorsqu'il est invité chez les religieux pour déverser sa bile sur les opposants politiques ou ceux qui ne font pas allégeance à son régime; plus prompt à déposer des motions contre trois députés de l'opposition lors de la dernière séance parlementaire afin de les bâillonner, plus rapide pour clore des dossiers d'intérêt public sur le gaspillage de l'argent des contribuables...
Nous avons attendu en vain qu'il se présente ce soir pour expliquer et rendre des comptes de la situation du pays, après les décès survenus en 48 heures dans le cadre de la Covid-19; les cas de négligence médicale après le troisième décès d'un patient dialysé, des hôpitaux fermés et le manque de personnel soignant car nombreux en quarantaine. Sans compter ces milliers de Mauriciens qui eux aussi se retrouvent dans une longue et contraignante quarantaine ou encore les Rodriguais bloqués à Maurice.
Le chef du gouvernement a encore une fois raté un rendez-vous avec l'histoire, alors que le pays se dirige pour presque deux mois de confinement, avec des mesures qui suscitent beaucoup d'inquiétude pour l'avenir. Au lieu de ça, il a envoyé son ministre un pied dans la justice, un autre dans un champs de patates, mal fagoté, qui s'est exprimé comme un bras cassé, en annonçant un confinement avec des phases de déconfinement, rendant ce discours des plus cocasses, où chacun s'est interrogé pour savoir ce qu'il a bien voulu dire.
Pravind Jugnauth, de son côté, nous en avons bien conscience qu'il ne pouvait faire pire que sa dernière prestation, comme tout mauvais élève, au lieu de montrer qu'il peut s'améliorer, préfère la paresse et se complaire dans un silence qui en dit long sur la débandade dans lequel le pays se trouve.