Menu

Justice

[Billet] Mungly-Gulbul pour sauver le judiciaire


Rédigé par E. Moris le Dimanche 16 Avril 2023



Il ne faut pas se faire d’illusion. Les meilleurs sont partis de la fonction publique. Il ne reste que les cancres et les agents politiques. Cette baisse de niveau, on le constate aussi au niveau du judiciaire. Il n’y a qu’à lire certains jugements. Certains magistrats sont médiocres sur le plan intellectuel.

Mieux, il y a une magistrate qui a été critiquée par deux chefs juges d’affilée. La dernière fois, c’était pour sa tendance à copier-coller ses rulings. L’effort d’écrire non pas un jugement mais une simple décision était trop dur pour elle. 

Est-ce pour éviter que cette magistrate ou d’autres de son acabit ne deviennent juges que la cheffe-juge actuelle, en tant que présidente de la Judicial and Legal Service Commission, a décidé de ne plus considérer le critère de séniorité mais celui de la sélection pour le poste de juge ? Est-ce pour rehausser le niveau du judiciaire et des jugements que cette décision a été prise ? En tout cas, il ne faut pas passer par quatre chemins pour réaliser que cela ne pouvait plus durer. En termes de raisonnement légal, il se peut qu’à la tête du judiciaire, l’on ait réalisé que certains n’était pas dignes de devenir juges. 

On ne comprendra jamais les raisons de cette décision. On ne saura jamais pourquoi les prédécesseurs de Rehana Mungly-Gulbul, soit Asraf Caunhye et Eddy Balancy, ne se sont pas engagés dans cette réforme. Peut-être n’avaient-ils pas le temps. Leur séjour à la tete du judiciaire a été court. Rehana, elle, a plus de temps. Elle pourra rester en poste 6 ans. 

En tout cas, les entretiens d’embauche pour les 18 candidats ayant postulé pour un poste de juge ont commencé lundi. Ils sont menés par la Judicial and Legal Service Commission, soit la cheffe juge, la Senior Puisne Judge Nirmala Devat, le juge David Chan et le président de la PSC, Vidianand Lutchmeeparsad. 

Mais ce qui saute aux yeux, c’est le pedigree des postulants. Beaucoup de cadres du bureau du DPP (Anjali Devi Ramdin, Azam Neerooa, Razia Jannoo-Jaunboccus et Jean-Michel Ah Sen), mais aussi du bureau de l’Attorney General’s Office (Niroshni Ramsoondar, Mehdi Manrakhan, Sulakshna Beekarry-Sunassee, Pranay Sewpal et Yvan Jean Louis). Il ne faut pas oublier les Deputy et Acting Deputy Master and Registrar (Wendy Rangan et Raj Seebaluck) mais aussi une pléiade de magistrats (Ida Dhooky-Rambarrun, Pravin Harrah, Vijay Appadoo et Darshini Gayan). En tout cas, cela va bouger au sein du judiciaire.

Dimanche 16 Avril 2023


1.Posté par Caro le 16/04/2023 18:23
Tout le monde sait qu ils sont mauvais et corrompus jusqu à l os … l essentiel est de rester fidèle au dieu pravind

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H