Il a tout de l’animal nocturne. On ne l’entend pas. On ne le voit pas. Puis, tout d’un coup, comme par magie, voilà Bhooneswar Rajkumarsingh, le taximan propulsé à la tête de l’Independent Broadcasting Authority, qui sort la tête.
Dans le fond, il a raison de faire une sortie contre Patrick Assirvaden ! Car le président du PTr a dit une bêtise dans son entretien à Week-end. En effet, en parlant du nouveau Remuneration Order pour le secteur des médias, il a déclaré que l’IBA avait recommandé une révision salariale. Or, comme le souligne son chairman, l’IBA n’a rien à voir avec la question des salaires. D’autant qu’elle n’est concernées que par les radios (et la MBC, on l’oublie souvent) et non le secteur des médias tout entier.
Week-end a laissé imprimer cette ineptie. Donc, l’on peut comprendre que Rajkumarsingh sorte les griffes. Mais ce qui est étonnant dans l’histoire, c’est la rapidité avec laquelle le chairman de l’IBA a dégainé les armes. Aussi vite que Lucky Luke ! Cela amène à une question plus importante et plus générale. Pourquoi est-ce uniquement après une bourde d’un politicien de l’opposition ou d’un média que les responsables des corps parapublics ou des institutions régulatrices réagissent au quart de tour ? Cette rapidité d’action devrait être la norme dans un pays comme Maurice. Bhooneswar Rajkumarsingh et les autres déités de son type, c’est-à-dire abreuvées des deniers publics pour s’attaquer à tous ceux qui égratignent le gouvernement, devraient pouvoir réagir aussi vite que Lucky Luke dégaine après n’importe quelle doléance du public.
Dans le fond, il a raison de faire une sortie contre Patrick Assirvaden ! Car le président du PTr a dit une bêtise dans son entretien à Week-end. En effet, en parlant du nouveau Remuneration Order pour le secteur des médias, il a déclaré que l’IBA avait recommandé une révision salariale. Or, comme le souligne son chairman, l’IBA n’a rien à voir avec la question des salaires. D’autant qu’elle n’est concernées que par les radios (et la MBC, on l’oublie souvent) et non le secteur des médias tout entier.
Week-end a laissé imprimer cette ineptie. Donc, l’on peut comprendre que Rajkumarsingh sorte les griffes. Mais ce qui est étonnant dans l’histoire, c’est la rapidité avec laquelle le chairman de l’IBA a dégainé les armes. Aussi vite que Lucky Luke ! Cela amène à une question plus importante et plus générale. Pourquoi est-ce uniquement après une bourde d’un politicien de l’opposition ou d’un média que les responsables des corps parapublics ou des institutions régulatrices réagissent au quart de tour ? Cette rapidité d’action devrait être la norme dans un pays comme Maurice. Bhooneswar Rajkumarsingh et les autres déités de son type, c’est-à-dire abreuvées des deniers publics pour s’attaquer à tous ceux qui égratignent le gouvernement, devraient pouvoir réagir aussi vite que Lucky Luke dégaine après n’importe quelle doléance du public.