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Faits Divers

Avortement clandestin : Deux gynécos dans la tourmente


Rédigé par E. Moris le Mardi 21 Février 2023



Sale temps pour les gynécos. D'abord, le Dr Arvind Ramgulam. Il a été impliqué dans bien trop de cas de femmes décédées à l'accouchement et de bébés morts à la naissance à l'hôpital SSR. D'autant qu'il est parvenu, la plupart du temps à échapper à la sentence capitale... pour un médecin.

Cela, en raison du silence complice qui existait entre médecins à une époque. Certes, il a été radié. Mais c’était pour avoir pratiqué un avortement clandestin. C’est ironique.  Pour nous, une femme qui ne veut avoir d'enfant devrait pouvoir s'offrir un avortement dans des conditions décentes.

Le Dr Ramgulam a été radié par le Medical Council. Il conteste cette décision devant la Cour suprême par le biais d'une demande de révision judiciaire. Le Medical Council a objecté à la requête en invoquant un retard pour initier la procédure. Le Dr Ramgulam soutient qu'il doit subvenir aux besoins de sa famille. L'affaire  a été appelée fin 2022 devant la Chef juge Rehana Mungly-Gulbul, puis le 19 janvier 2023. Elle suit son cours.

Mais un autre gynécologue se retrouve dans de beaux draps pour une histoire d'avortement clandestin. Le gynéco est âgé de 36 ans. Il exerce dans le privé. Il a été arrêté par la Criminal Investigation Division de Beau-Bassin. Il a été inculpé provisoirement d'avortement clandestin devant le tribunal de Rose-Hill. Il a été arrêté à Quatre-Bornes suite au témoignage d’une habitante de Cap-Malheureux, âgée de 20 ans. Elle s’était rendue en urgence à l’hôpital SSRN fin 2022. Elle a indiqué qu'elle avait subi un avortement chez le gynécologue en question. Elle était alors enceinte de huit semaines. À la police, le jeune gynécologue a nié avoir pratiqué un avortement.

Mardi 21 Février 2023

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