Menu

Société

Aveu d'échec de Pravind Jugnauth au pouvoir depuis 9 ans : «La mafia de la drogue s’est infiltrée dans certaines institutions»


Rédigé par E. Moris le Jeudi 2 Mars 2023



“Ti pou l'or pou li si li ti ferme so la bouche!”. On doit souvent cette célèbre réplique à feu Sir Aneerood Jugnauth. Alors que le pays est à feu à sang avec une démocratie maintes fois pillée au Parlement par le Speaker de l'assemblée, on s'approche d'un point de non retour avec les campagnes infectes contre le judiciaire.

Après les accusations graves et dangereuses contre des avocats et journalistes lors d'un congrès/meeting, à l'occasion des célébrations des 40 ans du MSM, par le Premier ministre et les membres du gouvernement, cette fois-ci ce sont les attaques insidieuses contre le DPP, l'un des derniers rempart d'un régime totalitaire qui prennent une tournure alarmante.

Des pyromanes, partisans du MSM, considérés comme des Chatwas, ont toujours existé. Mais c'est leur proportion à faire un tort immense au pays. où le bât blesse ! Mais ils ne font que suivre l’exemple de leur leader. Un Premier ministre qui affirme, juste pour soi-disant attaquer ses adversaires politiques, que la mafia a infiltré des institutions est un irresponsable. «La mafia a opéré pendant plusieurs années et s’est infiltrée dans certaines institutions. Il y a aussi certains qui sont complices de cette mafia » en cesse de répéter Pravind Jugnauth dans un aveu d'échec.

Le chef de file du PTr, Arvin Boolell, hier en conférence de presse a raison de déclarer à la suite des attaques contre le DPP (entre autres) sur les réseaux sociaux et la réaction du commissaire de police, relèvent d’un « acte calculé » et de « persécution ». Pour Arvin Boolell, depuis 2015, le gouvernement a tenté à maintes reprises de mettre le bureau du DPP au pas. Il a notamment rappelé la tentative de mettre sur pied la Public Prosecution Commission afin de mettre le DPP sous cloche.

 Arvin Boolell a aussi évoqué l’affaire Franklin. Il a critiqué les propos du Premier ministre, tenus dimanche à Vacoas. Ce dernier a déclaré que des gens haut placés protégeaient des trafiquants de drogue. Pour Arvin Boolell, il s’agit là de paroles d’un antipatriote et d’un homme dangereux. Pour lui, en disant que la mafia avait infiltré toutes les institutions, Pravind Jugnauth fait un tort immense à l’image du pays sur le plan international ainsi que les partenaires du pays.

Mais Pravind Jugnauth n'en a cure ! Les opérations "koup riban" sont devenus sa stratégie de campagne électorale même si il maintient en otage l'électorat pour une date des élections générales. En fermant le parlement trois mois pour des vacances, c'est ainsi que Pravind Jugnauth, use jusqu'à la corde sa volonté de rester au pouvoir.

9 ans au pouvoir et sa volonté de combattre le fléau de la drogue à Maurice est un fiasco.

«Mo le met prop partou. Mo pou met tou marsan ladrog deryer baro.» Instituer une commission d’enquête sur la drogue afin d’en finir avec la mafia, c’était l’une des priorités de ce gouvernement. Chose promise, chose due. Sauf que Jugnauthfils, ne se doutait probablement pas, au moment de l’institution de cette commission d’enquête, que la mafia se trouvait dans son propre camp. Pour rappel, des membres du MSM ont été blâmés par la commission Lam Shang Leen avec des Roubina Jadoo-Jaunboccus et Sanjeev Teeluckdharry (ex MSM) et Gulbul.

Une campagne contre le trafic de drogue certes, mais quand on sait que l'argent des marchands de la mort a été utilisé pour financer la campagne d'au moins un membre proche du MSM, en la personne de Raouf Gulbull (référence au rapport Lam Shang Leen), c'est tout de même un désaveu.




 

Jeudi 2 Mars 2023


1.Posté par Chatwa le 03/03/2023 15:43
Éta Pinok 19 - Ti Crétin, to bien honnête toi. To reconnaître ki to fine infiltrer tou banne institutions en tant ki chef mafia. Toi ek to banne Chatwas, to banne pourritures , marké gardé, bientôt zotte pou prend place Bruno Melrose. Et toi Pinnochio avec to long néné to pou alle ramasse savon...

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H