Des petits pieds nickelés ! Deux ans sous le 'radar' de Pravind Jugnauth, l'homme qui a fait descendre dans la rue des milliers de Mauriciens dans un slogan connu de tous désormais "BLD" est hors d'atteinte temporairement. Mais Lakwisin l'apprend à ses dépends, garder le pouvoir à un prix. Faire taire quelques radios privées à coup de menaces, en balançant des "saheb", ou envoyer Judas réglait quelques ardoises, mettre dans son radar les "grandes gueules" et électrons libres comme Roshi Badhain, Akil Bissessur, Sherry Singh, Rama Valayden ou Shakeel Mohamed... ne stoppent plus les vagues qui frappent son navire avant le véritable tsunami.
Son armada policier, avec le dispositif de l'Etat, pour intimider, jusqu'à mettre en prison sous des charges farfelues ses opposants politiques, mettent à jour de grossières défaillances. La Corée du Nord est très souvent imité dans les nouvelles dictatures mais jamais égalé. Qu'on se le dise. Le bras de fer entre l'activiste engagé Bruneau Laurette et le Premier ministre ne date pas d'hier. Laurette s'est illustré en mobilisant des milliers de Mauriciens dans les rues de la capitale à la suite de la marée noire causée par le MV Wakashio en 2020. Ce spécialiste en sécurité maritime est aussi connu pour ses combats qu’il définit comme des injustices, notamment dans l'affaire Kistnen, ou encore les brutalités dans la force policière contre les détenus. A chaque scandale, et comme ils sont nombreux, Bruneau Laurette, l'homme du "koltar", est resté constant dans ses critiques contre le Premier ministre. « La différence entre Pravind Jugnauth et moi, c’est que je peux le regarder en face et lui donner des baffes s’il le faut. Lui devra payer quelqu’un pour le faire », avait déclaré l’activiste au mois de février 2021, en évoquant le fait que sa tête ainsi que celles de plusieurs parmi les avocats de la famille Kistnen ont été mises à prix. Notons que Laurette critique aussi bien le régime au pouvoir que l'opposition. Il a eu l'audace de marcher sur les plates-bandes du MMM et du PMSD, en puisant dans l'électorat des deux partis politiques emblématiques du pays.
Revenons à la saisie de Rs 231 millions de haschisch et deux armes à feu, à son domicile à Petit-Verger, St-Pierre, par la Special Striking Team de l'ASP Jangai. Ce qui intrigue, c'est l'emballage des paquets de drogue, qui ressemble à s'y méprendre avec la saisie record de Pointe aux Cannoniers en 2021. Parmi les armes saisies chez Bruneau Laurette, deux armes à feu, « qui datent de l'époque de Mahé de Labourdonnais » et qui se révèleront au final être de simples objets de décoration.
Pas d'ADN de Bruneau sur un 'toukmaria', souligne Shakeel
Me Shakeel Mohamed a insisté sur le fait qu'il n'y a aucune trace d'ADN ou d'empreinte de Bruneau Laurette sur la drogue, les armes (factices) ou dans le coffre de la voiture. « Même sur un toukmaria, il n'y a nulle trace de son empreinte ou son ADN », a-t-il précisé. Le téléphone cellulaire, actuellement en possession de la police, est hors d'usage depuis sept ans. Si cela prête à sourire, il y a de quoi s'interroger pourquoi le bureau du DPP objecte à la demande de remise en liberté de Laurette. En écoutant le surintendant de police Rajaram, il semble que la police est toujours persuadée de pouvoir envoyer Bruneau Laurette derrière les barreaux pour un bon moment. Autre incohérence dans le dossier, les empreintes retrouvées sur les armes factices appartiennent à Ryan Laurette, le fils, et non Bruneau Laurette. Junior a obtenu la libération conditionnelle alors que Senior attend toujours ! Mais l'on a aussi appris que c'est le bureau du DPP qui a décidé de ne pas objecter à la remise en liberté sous caution de Ryan Laurette... et non la police.
L'autre élément important à retenir, c'est qu'aucune trace d'ADN ou d'empreinte de Bruneau Laurette n'a été retrouvée sur la drogue saisie chez l'activiste. Encore moins dans le coffre de la voiture ! À quel point le dossier de la police s'affaiblit dans cette situation ? Pour les avocats de Bruneau Laurette, c'est un argument supplémentaire pouvant faire valoir une libération sous caution à leur client. Mais c'est mal connaître l'acharnement du DPP et de la police pour faire croupir Laurette en prison, coûte que coûte, même au risque de se ridiculiser et de ternir l'image du pays à l'international. N'oublions pas que Bruneau Laurette a la casquette d'expert en sécurité maritime mais aussi de politicien.
Sans doute, Nishal Joyram, l'enseignant de 44 ans, qui a mis sa vie en danger en protestant contre la vie chère mais aussi les prix à la hausse des carburants, a peut-être le dernier mot avec sa parabole impliquant un serpent et une scie. Un serpent a voulu s'en prendre à une scie en s'enroulant autour de l'objet. Sauf que c'est le serpent qui s'est blessé. « Il ne faut pas que le gouvernement soit le serpent qui s’enroule autour de la scie. Car il a continuer à se blesser et à se couper », a déclaré Nishal Joyram. Il a précisé que la scie représente la population. Quant à lui, Nishal Joyram se voit comme un instrument...
Son armada policier, avec le dispositif de l'Etat, pour intimider, jusqu'à mettre en prison sous des charges farfelues ses opposants politiques, mettent à jour de grossières défaillances. La Corée du Nord est très souvent imité dans les nouvelles dictatures mais jamais égalé. Qu'on se le dise. Le bras de fer entre l'activiste engagé Bruneau Laurette et le Premier ministre ne date pas d'hier. Laurette s'est illustré en mobilisant des milliers de Mauriciens dans les rues de la capitale à la suite de la marée noire causée par le MV Wakashio en 2020. Ce spécialiste en sécurité maritime est aussi connu pour ses combats qu’il définit comme des injustices, notamment dans l'affaire Kistnen, ou encore les brutalités dans la force policière contre les détenus. A chaque scandale, et comme ils sont nombreux, Bruneau Laurette, l'homme du "koltar", est resté constant dans ses critiques contre le Premier ministre. « La différence entre Pravind Jugnauth et moi, c’est que je peux le regarder en face et lui donner des baffes s’il le faut. Lui devra payer quelqu’un pour le faire », avait déclaré l’activiste au mois de février 2021, en évoquant le fait que sa tête ainsi que celles de plusieurs parmi les avocats de la famille Kistnen ont été mises à prix. Notons que Laurette critique aussi bien le régime au pouvoir que l'opposition. Il a eu l'audace de marcher sur les plates-bandes du MMM et du PMSD, en puisant dans l'électorat des deux partis politiques emblématiques du pays.
Revenons à la saisie de Rs 231 millions de haschisch et deux armes à feu, à son domicile à Petit-Verger, St-Pierre, par la Special Striking Team de l'ASP Jangai. Ce qui intrigue, c'est l'emballage des paquets de drogue, qui ressemble à s'y méprendre avec la saisie record de Pointe aux Cannoniers en 2021. Parmi les armes saisies chez Bruneau Laurette, deux armes à feu, « qui datent de l'époque de Mahé de Labourdonnais » et qui se révèleront au final être de simples objets de décoration.
Pas d'ADN de Bruneau sur un 'toukmaria', souligne Shakeel
Me Shakeel Mohamed a insisté sur le fait qu'il n'y a aucune trace d'ADN ou d'empreinte de Bruneau Laurette sur la drogue, les armes (factices) ou dans le coffre de la voiture. « Même sur un toukmaria, il n'y a nulle trace de son empreinte ou son ADN », a-t-il précisé. Le téléphone cellulaire, actuellement en possession de la police, est hors d'usage depuis sept ans. Si cela prête à sourire, il y a de quoi s'interroger pourquoi le bureau du DPP objecte à la demande de remise en liberté de Laurette. En écoutant le surintendant de police Rajaram, il semble que la police est toujours persuadée de pouvoir envoyer Bruneau Laurette derrière les barreaux pour un bon moment. Autre incohérence dans le dossier, les empreintes retrouvées sur les armes factices appartiennent à Ryan Laurette, le fils, et non Bruneau Laurette. Junior a obtenu la libération conditionnelle alors que Senior attend toujours ! Mais l'on a aussi appris que c'est le bureau du DPP qui a décidé de ne pas objecter à la remise en liberté sous caution de Ryan Laurette... et non la police.
L'autre élément important à retenir, c'est qu'aucune trace d'ADN ou d'empreinte de Bruneau Laurette n'a été retrouvée sur la drogue saisie chez l'activiste. Encore moins dans le coffre de la voiture ! À quel point le dossier de la police s'affaiblit dans cette situation ? Pour les avocats de Bruneau Laurette, c'est un argument supplémentaire pouvant faire valoir une libération sous caution à leur client. Mais c'est mal connaître l'acharnement du DPP et de la police pour faire croupir Laurette en prison, coûte que coûte, même au risque de se ridiculiser et de ternir l'image du pays à l'international. N'oublions pas que Bruneau Laurette a la casquette d'expert en sécurité maritime mais aussi de politicien.
Sans doute, Nishal Joyram, l'enseignant de 44 ans, qui a mis sa vie en danger en protestant contre la vie chère mais aussi les prix à la hausse des carburants, a peut-être le dernier mot avec sa parabole impliquant un serpent et une scie. Un serpent a voulu s'en prendre à une scie en s'enroulant autour de l'objet. Sauf que c'est le serpent qui s'est blessé. « Il ne faut pas que le gouvernement soit le serpent qui s’enroule autour de la scie. Car il a continuer à se blesser et à se couper », a déclaré Nishal Joyram. Il a précisé que la scie représente la population. Quant à lui, Nishal Joyram se voit comme un instrument...