@ GiS Mauritius
L'affaire est trop grave pour qu'elle reste sous le tapis. Comme un puzzle, on en sait un peu plus depuis sa démission et son grand déballage, vendredi dernier. Ce mardi, le leader de l'opposition aura eu le mérite, en moins de 15 minutes, avant l'interruption du Speaker Sooroojdev Phookeer lors de sa PNQ, d'avoir une réponse liminaire du Premier ministre, Pravind Jugnauth sur le sujet.
C'est un Pravind Jugnauth moins volubile et bravache que d'habitude qui a déclaré que ni lui ni aucun officier de son bureau n’ont eu, au nom du gouvernement, des discussions avec une entité étrangère ou un opérateur de télécommunication au sujet de l’installation et l’utilisation d’équipements permettant le 'sniffing', la régulation ou l’interception des données informatiques sur le trafic entre Maurice et les pays de la région. Il a par ailleurs donné plusieurs détails sur les câbles utilisés par le pays pour se connecter à Internet.
L'affaire s'est corsée, lorsque Xavier-Luc Duval a demandé: « Est-ce que le 15 avril 2022, un vendredi, à 10h18 du matin, avant le Cabinet Meeting, il a téléphoné à Sherry Sing? » Sooroojdev Phookeer venant en aide au Premier ministre face à cette question embarrassante n'a rien trouvé de mieux que de couper le micro de Xavier-Luc Duval, soutenant que ladite question – pourtant non formulée – ne corroborait pas au thème de la PNQ. On connait la suite avec la valse d'expulsions des députés de l'opposition et du leader de l'opposition.
Dans la conférence de presse qui a suivi son expulsion, Duval a révélé que Nayen Koomar Ballah aurait semble-t-il aussi un rôle dans cette affaire. La veille, soit le 14 avril, le cousin de Lady Sarojini Jugnauth aurait fait cette requête auprès de Sherry Singh.
Mais revenons à Sherry Singh. Dans l'entretien accordé à Nawaz Noorbuz sur Radio Plus, il a affirmé face à l'insistance de ce dernier, qu'il ne peut en dire plus au risque de ternir l’image du pays sur le plan international et qui selon lui, impactera les relations diplomatiques. A une autre question de Nawaz Noorbux : "Est-ce que vous vous rendez compte que vous avez déclaré la guerre au camp du Premier ministre, Pravind Jugnauth?", la réponse claque : « J'assume tout ce que j'ai dit. Mo pas enn so ban chatwa ».
Si comme le revendique Sherry Singh « J'assume tout ce que j'ai dit. Mo pas enn so ban chatwa », il serait temps qu'il aille de l'avant avec ses preuves. Se posant en sauveur du pays, rappelons qu'il avait aussi déclaré « On se dirige vers une catastrophe politique, sociale et économique. Nous avons le choix de quitter le pays, de rester et de se plaindre ou alors de se battre ». Sherry Singh dit avoir pris la troisième option. « Il faut corriger l’erreur faite en 2019, y compris par moi. Il faut chercher une alternative et rassembler un pays divisé par l’arrogance du pouvoir », a-t-il précisé.
Avec une certaine arrogance, Sherry Singh a aussi affirmé, si le peuple veut réellement un changement, il donne sa parole qu’il va provoquer un tsunami. Surtout qu'il a insisté qu’il n’a jamais perdu une seule élection depuis 2005. Pour lui, la situation est grave et le gouvernement est en perte de vitesse. Il dit vouloir créer une alternative. « Nous allons vers une grave crise de leadership. Je suis certains qu’il y a des gens compétents mais qui n’arrivent à émerger. Le pire qui puisse arriver, c’est qu’on se retrouve sans aucun choix. On ne peut plus avoir de Premier ministre qui ne maîtrise pas Excel », a-t-il déclaré.
Voyage officielle et privé en Inde pour la famille Jugnauth
Sherry aura eu le mérite de réussir là où tout les agwas ont échoué lamentablement : fédérer l'opposition. De ce fait, quand le Speaker a démarré son opération de tyrannie au sein de l'assemblée e mardi, toute l'opposition est resté unie et solidaire. En fin de journée, Roshi Badhain, membre de l'Espoir et leader du Reform Party, a aussi fait des déclarations sur les ondes de Top Fm. Il a indiqué que la date du 15 avril 2022 correspondait au voyage du couple Jugnauth en Inde. Nayen Koomar Ballah était parmi cette délégation en "mission" au pays de Modi. Qu'un "survey" aurait déjà été effectué concernant ce projet. Et selon ses informations, Pravind Jugnauth serait coupable de "haute trahison".
Après ses révélations très médiatisées, Sherry Singh garde le silence. Il laisse le soin aux autres de faire le service après-vente. Il prend son temps, la police ne bouge pas. Face aux graves allégations, la seule ligne de défense du Premier ministre et du gouvernement c'est de d'inviter Sherry Singh, à aller de l'avant avec une plainte auprès de ladite police. Que fera Sherry Singh ? Les jours passent et on peut d'ors et déjà dire que Sherry Singh a le pouvoir entre ses mains. C'est désormais lui le maître de l'horloge. Il peut déclencher, si il a des preuves solides, changer le paysage politique en un claquement de doigts. Sherry is King !
C'est un Pravind Jugnauth moins volubile et bravache que d'habitude qui a déclaré que ni lui ni aucun officier de son bureau n’ont eu, au nom du gouvernement, des discussions avec une entité étrangère ou un opérateur de télécommunication au sujet de l’installation et l’utilisation d’équipements permettant le 'sniffing', la régulation ou l’interception des données informatiques sur le trafic entre Maurice et les pays de la région. Il a par ailleurs donné plusieurs détails sur les câbles utilisés par le pays pour se connecter à Internet.
L'affaire s'est corsée, lorsque Xavier-Luc Duval a demandé: « Est-ce que le 15 avril 2022, un vendredi, à 10h18 du matin, avant le Cabinet Meeting, il a téléphoné à Sherry Sing? » Sooroojdev Phookeer venant en aide au Premier ministre face à cette question embarrassante n'a rien trouvé de mieux que de couper le micro de Xavier-Luc Duval, soutenant que ladite question – pourtant non formulée – ne corroborait pas au thème de la PNQ. On connait la suite avec la valse d'expulsions des députés de l'opposition et du leader de l'opposition.
Dans la conférence de presse qui a suivi son expulsion, Duval a révélé que Nayen Koomar Ballah aurait semble-t-il aussi un rôle dans cette affaire. La veille, soit le 14 avril, le cousin de Lady Sarojini Jugnauth aurait fait cette requête auprès de Sherry Singh.
Mais revenons à Sherry Singh. Dans l'entretien accordé à Nawaz Noorbuz sur Radio Plus, il a affirmé face à l'insistance de ce dernier, qu'il ne peut en dire plus au risque de ternir l’image du pays sur le plan international et qui selon lui, impactera les relations diplomatiques. A une autre question de Nawaz Noorbux : "Est-ce que vous vous rendez compte que vous avez déclaré la guerre au camp du Premier ministre, Pravind Jugnauth?", la réponse claque : « J'assume tout ce que j'ai dit. Mo pas enn so ban chatwa ».
Si comme le revendique Sherry Singh « J'assume tout ce que j'ai dit. Mo pas enn so ban chatwa », il serait temps qu'il aille de l'avant avec ses preuves. Se posant en sauveur du pays, rappelons qu'il avait aussi déclaré « On se dirige vers une catastrophe politique, sociale et économique. Nous avons le choix de quitter le pays, de rester et de se plaindre ou alors de se battre ». Sherry Singh dit avoir pris la troisième option. « Il faut corriger l’erreur faite en 2019, y compris par moi. Il faut chercher une alternative et rassembler un pays divisé par l’arrogance du pouvoir », a-t-il précisé.
Avec une certaine arrogance, Sherry Singh a aussi affirmé, si le peuple veut réellement un changement, il donne sa parole qu’il va provoquer un tsunami. Surtout qu'il a insisté qu’il n’a jamais perdu une seule élection depuis 2005. Pour lui, la situation est grave et le gouvernement est en perte de vitesse. Il dit vouloir créer une alternative. « Nous allons vers une grave crise de leadership. Je suis certains qu’il y a des gens compétents mais qui n’arrivent à émerger. Le pire qui puisse arriver, c’est qu’on se retrouve sans aucun choix. On ne peut plus avoir de Premier ministre qui ne maîtrise pas Excel », a-t-il déclaré.
Voyage officielle et privé en Inde pour la famille Jugnauth
Sherry aura eu le mérite de réussir là où tout les agwas ont échoué lamentablement : fédérer l'opposition. De ce fait, quand le Speaker a démarré son opération de tyrannie au sein de l'assemblée e mardi, toute l'opposition est resté unie et solidaire. En fin de journée, Roshi Badhain, membre de l'Espoir et leader du Reform Party, a aussi fait des déclarations sur les ondes de Top Fm. Il a indiqué que la date du 15 avril 2022 correspondait au voyage du couple Jugnauth en Inde. Nayen Koomar Ballah était parmi cette délégation en "mission" au pays de Modi. Qu'un "survey" aurait déjà été effectué concernant ce projet. Et selon ses informations, Pravind Jugnauth serait coupable de "haute trahison".
Après ses révélations très médiatisées, Sherry Singh garde le silence. Il laisse le soin aux autres de faire le service après-vente. Il prend son temps, la police ne bouge pas. Face aux graves allégations, la seule ligne de défense du Premier ministre et du gouvernement c'est de d'inviter Sherry Singh, à aller de l'avant avec une plainte auprès de ladite police. Que fera Sherry Singh ? Les jours passent et on peut d'ors et déjà dire que Sherry Singh a le pouvoir entre ses mains. C'est désormais lui le maître de l'horloge. Il peut déclencher, si il a des preuves solides, changer le paysage politique en un claquement de doigts. Sherry is King !
