Le problème, selon la justice, c’est que pendant plusieurs années, elle se trouvait en Irlande et y a travaillé en situation irrégulière. Certes, lorsqu’elle a réclamé l’allocation de maternité, la situation de la Mauricienne était déjà régularisée. Mais entre l’expiration de son visa étudiant et la régularisation de son statut, elle se trouvait illégalement dans le pays et a travaillé alors qu’elle n’avait pas de permis de travail valide.
Les juges sont arrivés à la conclusion que l'État n'est pas tenu de lui verser cette allocation. Mais ils estiment que leur décision pourrait avoir des « conséquences importantes » quant aux droits des travailleurs sans papiers. D’où leur demande que les élus se penchent sur la question. Néanmoins, les juges préviennent que leur décision ne doit pas être le prétexte d’abus en tous genres. C’est-à-dire qu’un employeur ne peut invoquer l'illégalité d'un contrat de travail pour ne pas payer une demande de salaire, des congés ou autres droits statutaires.
Les juges sont arrivés à la conclusion que l'État n'est pas tenu de lui verser cette allocation. Mais ils estiment que leur décision pourrait avoir des « conséquences importantes » quant aux droits des travailleurs sans papiers. D’où leur demande que les élus se penchent sur la question. Néanmoins, les juges préviennent que leur décision ne doit pas être le prétexte d’abus en tous genres. C’est-à-dire qu’un employeur ne peut invoquer l'illégalité d'un contrat de travail pour ne pas payer une demande de salaire, des congés ou autres droits statutaires.
