Ils sont loin d’être des papys ! Mais ils ne sont pas près de déposer les armes. Les dirigeants de la Listed Minority Shareholders’ Association, soit les actionnaires minoritaires d’Air Mauritius, tiennent bon.
Ils sont quelque part comme les Ukrainiens face à l’ogre russe. Ils ont des bâtons et des barres de fer face à l’arsenal russe. Rappelons qu’Airport Holdings Ltd ayant déjà 90% de l’actionnariat d’Air Mauritius a fait jouer la clause lui permettant d’acheter les 10% restants. C’est la vente obligatoire des actions.
Les actionnaires minoritaires résistent, mais la bataille semble perdue. Jeudi, ses dirigeants étaient face à la presse pour, encore une fois, contester l’obligation de vendre. Pour eux, cela équivaut à de l'expropriation. D’autant qu’ils sont forcés de vendre pour une somme dérisoire alors qu’ils avaient acheté les mêmes actions à des prix nettement supérieurs. Ils réclament que ceux qui ne veulent vendre leurs actions puissent demeurer dans l’actionnariat. Mais c’est justement ce qu’Airports Holdings Ltd ne veut pas.
Ils sont quelque part comme les Ukrainiens face à l’ogre russe. Ils ont des bâtons et des barres de fer face à l’arsenal russe. Rappelons qu’Airport Holdings Ltd ayant déjà 90% de l’actionnariat d’Air Mauritius a fait jouer la clause lui permettant d’acheter les 10% restants. C’est la vente obligatoire des actions.
Les actionnaires minoritaires résistent, mais la bataille semble perdue. Jeudi, ses dirigeants étaient face à la presse pour, encore une fois, contester l’obligation de vendre. Pour eux, cela équivaut à de l'expropriation. D’autant qu’ils sont forcés de vendre pour une somme dérisoire alors qu’ils avaient acheté les mêmes actions à des prix nettement supérieurs. Ils réclament que ceux qui ne veulent vendre leurs actions puissent demeurer dans l’actionnariat. Mais c’est justement ce qu’Airports Holdings Ltd ne veut pas.