La longue explication du Premier ministre la semaine dernière, concernant la procédure à suivre pour toute personne ou tout député souhaitant se rendre à Agalega, n’a pas du tout convaincu Shakeel Mohamed.
Pravind Jugnauth avait déclaré que rien n’empêchait un citoyen de se rendre à Agalega mais il doit respecter plusieurs conditions, soit : (i) informer le Outer Island Development Company ; (ii) effectuer une quarantaine avant le départ du bateau ; (iii) rester en quarantaine si la date du départ est repoussée et ; (iv) s’attendre à ce que le navire passe plusieurs jours à Agalega avant de retourner à Maurice.
Dans les faits, cela décourageait même le plus téméraire ! C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle est arrivé Shakeel Mohamed. Il soutient que c’est une tentative « d’empêcher » les députés de l’opposition « de se rendre à Agalega ». Et aussi une façon de « cacher toute la vérité sur ce qui se passe dans l’île».
Il affirme qu’il avait fait une demande pour pouvoir se rendre à Agalega bien avant le confinement et que l’OIDC a joué les morts. Il annonce qu’il compte « recourir à la justice ». Pour lui, ses droits en tant que député « sont bafoués ». N’empêche que cela pourrait être un bluff de la part de Shakeel Mohamed. Car si dans les faits, se rendre à Agalega n’est pas interdit, il pourra difficilement obtenir gain de cause en cour suprême. S’il fait la demande, effectue la quarantaine et le départ du navire est sans cesse repoussé, là il aura matière de réclamer justice. Le gouvernement fait un croque-en-jambe, mais ce n’est pas illégal.
Pravind Jugnauth avait déclaré que rien n’empêchait un citoyen de se rendre à Agalega mais il doit respecter plusieurs conditions, soit : (i) informer le Outer Island Development Company ; (ii) effectuer une quarantaine avant le départ du bateau ; (iii) rester en quarantaine si la date du départ est repoussée et ; (iv) s’attendre à ce que le navire passe plusieurs jours à Agalega avant de retourner à Maurice.
Dans les faits, cela décourageait même le plus téméraire ! C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle est arrivé Shakeel Mohamed. Il soutient que c’est une tentative « d’empêcher » les députés de l’opposition « de se rendre à Agalega ». Et aussi une façon de « cacher toute la vérité sur ce qui se passe dans l’île».
Il affirme qu’il avait fait une demande pour pouvoir se rendre à Agalega bien avant le confinement et que l’OIDC a joué les morts. Il annonce qu’il compte « recourir à la justice ». Pour lui, ses droits en tant que député « sont bafoués ». N’empêche que cela pourrait être un bluff de la part de Shakeel Mohamed. Car si dans les faits, se rendre à Agalega n’est pas interdit, il pourra difficilement obtenir gain de cause en cour suprême. S’il fait la demande, effectue la quarantaine et le départ du navire est sans cesse repoussé, là il aura matière de réclamer justice. Le gouvernement fait un croque-en-jambe, mais ce n’est pas illégal.