L’affaire Sun Tan est l’affrontement entre des mastodontes. Le DPP d’un côté et l’Icac de l’autre. Leurs représentants légaux respectifs sont aussi des costauds.
Pour l’Icac, c’est Maxime Sauzier alors que Me Sanjay Bhuckory représente le DPP. La confrontation a repris hier en cour suprême. Il faut rappeler que le DPP est l’un des directeurs de la compagnie Sun Tan. Cette société avait un souci avec le ministère du Logement et des Terres. Le DPP avait notamment participé à une réunion en tant que directeur de la compagnie.
L’Icac souhaite l’interroger. Le DPP ne veut pas être considéré comme un suspect dans cette affaire. Pour pouvoir l’interroger, l’Icac, aidé du régime issu des élections de 2014, avait tenté de procéder à l’arrestation du DPP. Ce dernier avait dû s’enfuir de chez lui et utiliser des combines de récidivistes pour ne pas être arrêté. Mal-rasé et en simple chemise, il avait alors saisi la cour en urgence pour éviter une arrestation. Il réclame un recours constitutionnel auprès de la cour suprême. C’est cela dont il est question.
Et hier donc, Me Maxime Sauzier a déclaré, d’abord, que Satyajit Boolell avait d'autres recours à sa disposition. Selon l’avocat de l’Icac, il n’a pas épuisé toutes ses options avant de saisir la cour. Souvent, pour cela, une action peut être rayée en cour. Me Maxime Sauzier a aussi invoqué un autre argument. Il affirme que Satyajit Boolell a déposé sa plainte contre l’Icac le 12 octobre 2015, soit après 10 ans et 3 mois. C’est trois mois après le délai légal prescrit. Me Sanjay Bhuckory a objecté aux deux arguments. Les débats sur la prescription du délai sont prévus le 24 juin 2022.
Pour l’Icac, c’est Maxime Sauzier alors que Me Sanjay Bhuckory représente le DPP. La confrontation a repris hier en cour suprême. Il faut rappeler que le DPP est l’un des directeurs de la compagnie Sun Tan. Cette société avait un souci avec le ministère du Logement et des Terres. Le DPP avait notamment participé à une réunion en tant que directeur de la compagnie.
L’Icac souhaite l’interroger. Le DPP ne veut pas être considéré comme un suspect dans cette affaire. Pour pouvoir l’interroger, l’Icac, aidé du régime issu des élections de 2014, avait tenté de procéder à l’arrestation du DPP. Ce dernier avait dû s’enfuir de chez lui et utiliser des combines de récidivistes pour ne pas être arrêté. Mal-rasé et en simple chemise, il avait alors saisi la cour en urgence pour éviter une arrestation. Il réclame un recours constitutionnel auprès de la cour suprême. C’est cela dont il est question.
Et hier donc, Me Maxime Sauzier a déclaré, d’abord, que Satyajit Boolell avait d'autres recours à sa disposition. Selon l’avocat de l’Icac, il n’a pas épuisé toutes ses options avant de saisir la cour. Souvent, pour cela, une action peut être rayée en cour. Me Maxime Sauzier a aussi invoqué un autre argument. Il affirme que Satyajit Boolell a déposé sa plainte contre l’Icac le 12 octobre 2015, soit après 10 ans et 3 mois. C’est trois mois après le délai légal prescrit. Me Sanjay Bhuckory a objecté aux deux arguments. Les débats sur la prescription du délai sont prévus le 24 juin 2022.
