Menu

Société

Affaire Laurette : Mohamed évoque aussi le problème des comptes bancaires


Rédigé par E. Moris le Mardi 17 Janvier 2023



En cour de Moka, ce lundi, lors de la comparution de Bruneau Laurette, Shakeel Mohamed a aussi évoqué le problème des comptes bancaires. Il a, à plusieurs reprises, accusé la police de faire preuve de laxisme.

C’était lors de l’interrogatoire du surintendant Krishna Kumar Rajaram. L’avocat a rappelé que dès le 9 décembre, Bruneau Laurette avait donné son autorisation en écrit pour que la police puisse examiner ses comptes bancaires sans passer par un juge. Il a souligné que l’examen n’a démarré qu’à partir du 13 décembre et n’a toujours pas été complété.

Shakeel Mohamed a aussi demandé au surintendant Rajaram si le test de pureté de la drogue retrouvée chez Bruneau Laurette a été effectué par le Forensic Science Laboratory. Non, a répondu le haut gradé. Le SP Rajaram a souligné que c’est en début d’année que la police a fait la requête au FSC. Pourquoi avoir pris plus d’un mois pour le faire ? C’est la question qu’a posée Shakeel Mohamed au SP Rajaram.

Rappelons que l’affaire a été renvoyée au 20 janvier prochain. Ce jour-là, la magistrate devra indiquer si Shakeel Mohamed peut poursuivre l’interrogatoire du SP Rajaram sur le mandat de perquisition. Mais ce même jour, elle va rendre son ruling sur les objections préliminaires soulevées par la poursuite concernant la motion pour la radiation des charges provisoires contre Bruneau Laurette. Shakeel Mohamed a déploré une confusion à ce sujet. Il a déclaré que beaucoup pensent que c’est un jugement sur la motion qui sera rendu. « Non, c’est un ruling sur les objections préliminaires », a-t-il déclaré.

Mardi 17 Janvier 2023

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.