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Société

A Epinay, une villa grand standing fait l'objet de dénonciation sur la Toile


Rédigé par E. Moris le Mercredi 14 Juin 2023



Est-ce un crime d'avoir une villa de grand standing comme Sherry Singh, Avinash Gopee ou les Jugnauth ? Preuve du contraire non. Mais le doute subsiste dès lors qu'il y a des suspicions d'enrichissement une fois au pouvoir. Le terrain mal acquis des Jugnauth à Angus road, par exemple, a donné lieu durant plusieurs mois à son lot de révélations, jusqu'à ce que l’affaire Angus Road n’est plus avec le décès d'Alan Govinden. Les morts ont le grand avantage de ne pas pouvoir parler… au tribunal il va sans dire.

Cela ne veut pas dire qu’Alan Govinden aurait tout balancé sur la transaction d’Angus Road. Certainement pas ! Mais Alan Govinden n’étant plus, Dieu ait pitié de son âme, seule la version de Pravind Jugnauth compte désormais. Ce n’est pas pour rien que les dictateurs éliminent un à un leurs anciens compagnons de route, ceux-là mêmes qui étaient leurs compagnons avant la prise du pouvoir, c’est-à-dire durant la période la plus cruciale. 

Mais revenons à cette villa à Epinay, nichée, à en croire au lanceur d'alerte dans un champs de canne à l'abri des regards indiscrets. Selon une lettre en circulation sur les réseaux sociaux, cette villa appartiendrait au 'partner in crime 50/50' de Franklin. "Pa juste Franklin ki ena chateau dan la Gaulette, RIviere-noire..." Invité comme une guest star dans une émission de Top Fm, une radio privée, ce mercredi, l'ASP Ashit Rashid Jagai, répondra ou pas à ses détracteurs sur ses liens supposés avec des barons de la drogue, mais aussi sur ses nombreuses acquisitions immobilières à Maurice et à l'étranger. 

Tout a démarré le 8 janvier dernier, lorsqu'une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux intitulée «Akoz samem ine aret Bruneau !» évoquait un lien supposé entre l'assistant surintendant de police (ASP) Ashik Jagai et Jean Hubert Celerine, un dénommé «Gro-Franklin».

Selon cette source, l'arrestation de l'activiste et politicien Bruneau Laurette, le 4 novembre de l'année dernière, aurait un rapport avec ce que ce dernier s'apprêtait à dénoncer contre Ashik Jagai, le patron de la Special Striking Team. Rappelons que lors du rassemblement à Port-Louis, le 29 octobre 2022, l'activiste avait également pris pour cible l'ASP Ashik Jagai. Toujours selon ses sources, ce serait Franklin, connu comme un parrain dans la région de Flic-en-Flac, Tamarin, Rivière Noire et dans le Nord, qui jouit de la protection de l'ASP Jagai. Des informations qui jettent le trouble, c'est le moins que l'on puisse dire.

N’en pouvant plus de ces allégations et insinuations, le haut gradé de police a porté plainte pour diffamation au CCID. Il soutient être victime de diffamation, tout comme la Police Head Quarters Special Striking Team, qu’il dirige. Jagai a dénoncé les articles de presse qui, selon lui, portent atteinte à son image et à sa réputation. Il parle d’informations infondées, fausses et non vérifiées. Il a totalement réfuté les allégations qu’il serait intervenu pour faire libérer Franklin ou alors pour faire arrêter quelqu’un d’autres. Mais est-ce que sous prétexte qu'il a été choisi pour être à la tête de la 'milice' du régime au pouvoir fait de lui un homme au-dessus de tout soupçon? La question se pose au sein même de la force policière. Est-ce qu'une enquête ne doit-elle pas être diligenter pour rester dans la transparence ?
 

Mercredi 14 Juin 2023

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