Elles sont loin les belles promesses ! «Nous gouvernerons pour le peuple, avec le peuple et dans l’intérêt de toute la Nation, pas pour nous, ni pour un petit groupe d’amis, d’agents politiques, des copains et des copines.» Ou encore : «Nous allons mettre en place un comité spécial pour mettre fin aux nominations inadaptées aux postes importants. Nous éliminerons les gaspillages.»
Depuis 40 ans d'existence du parti Mouvement socialiste militant (MSM), avec le régime des Jugnauth, de père en fils, les nominations pleuvent pour les proches du pouvoir. La compétence comme seul critère ? Le talent comme unique motif de nomination ? La vertu comme CV ? On aimerait le croire dans l'attribution des postes-clefs du pouvoir. On aimerait rêver que toutes ces personnes soient uniquement choisies selon leurs aptitudes et qualités. On aimerait... mais on se berce d'illusions. Quand on voit comment nombre de nominations se font, le pays risque de battre le triste record des nominations politiques.
Faut-il des preuves ? Le Président du Hindutva et ancien Président de la Mauritius Sanathan Dharma Temples’ Federation, Somduth Duthumun, qui rappelons avait déclaré que «Pravind Jugnauth est un peu le Modi mauricien», siège déjà au sein du conseil d’administration de la DBM, et a été nommé président du «board» du Mauritius Museums Council. C'est une nouvelle fois la déception de voir la religion empiété dans les affaires de l'État, le découragement auprès des jeunes qui ont consacré leur temps et leurs ressources à des domaines d'études liés à l'histoire, la conservation du patrimoine ou le tourisme culturel, pour lesquels il n'y a pratiquement aucune opportunité d'emploi.
La religion est l'opium du peuple mais aussi l'un des meilleurs outils de propagande politique au MSM. Les deux leaders, sir Anerood Jugnauth et Pravind Jugnauth ont usé et abusé de la religion pour rester au pouvoir. Une simple histoire de "katori" repris en boucle la veille des élections de 2019 a réussi l'exploit de faire capoter une solide alliance de l'opposition.
Sir Anerood Jugnauth (SAJ), considéré comme le père du miracle économique, a certes insufflé de l'espoir dans les années 80, mais le parti depuis l'arrivée au pouvoir de son fils, manque de leadership. Les scandales à répétition ont pourri le rayonnement dont le parti tirait profit.
Depuis 40 ans d'existence du parti Mouvement socialiste militant (MSM), avec le régime des Jugnauth, de père en fils, les nominations pleuvent pour les proches du pouvoir. La compétence comme seul critère ? Le talent comme unique motif de nomination ? La vertu comme CV ? On aimerait le croire dans l'attribution des postes-clefs du pouvoir. On aimerait rêver que toutes ces personnes soient uniquement choisies selon leurs aptitudes et qualités. On aimerait... mais on se berce d'illusions. Quand on voit comment nombre de nominations se font, le pays risque de battre le triste record des nominations politiques.
Faut-il des preuves ? Le Président du Hindutva et ancien Président de la Mauritius Sanathan Dharma Temples’ Federation, Somduth Duthumun, qui rappelons avait déclaré que «Pravind Jugnauth est un peu le Modi mauricien», siège déjà au sein du conseil d’administration de la DBM, et a été nommé président du «board» du Mauritius Museums Council. C'est une nouvelle fois la déception de voir la religion empiété dans les affaires de l'État, le découragement auprès des jeunes qui ont consacré leur temps et leurs ressources à des domaines d'études liés à l'histoire, la conservation du patrimoine ou le tourisme culturel, pour lesquels il n'y a pratiquement aucune opportunité d'emploi.
La religion est l'opium du peuple mais aussi l'un des meilleurs outils de propagande politique au MSM. Les deux leaders, sir Anerood Jugnauth et Pravind Jugnauth ont usé et abusé de la religion pour rester au pouvoir. Une simple histoire de "katori" repris en boucle la veille des élections de 2019 a réussi l'exploit de faire capoter une solide alliance de l'opposition.
Sir Anerood Jugnauth (SAJ), considéré comme le père du miracle économique, a certes insufflé de l'espoir dans les années 80, mais le parti depuis l'arrivée au pouvoir de son fils, manque de leadership. Les scandales à répétition ont pourri le rayonnement dont le parti tirait profit.